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 Nouvelles Science

 

Libérons-nous de nos gènes

 

La vie électrisante des plantes

 

L'année de l'astronomie a-t-elle tourné nos regards vers les étoiles?

 

Gaïa - Avertissement final

 

Il y a de la vie sur Mars

 

Le siège de l’incertitude enfin découvert

 

Exploration de l’univers invisible

 

Le cerveau humain vivrait à la frontière de l’ordre et du chaos

 

L'obscurantisme scientifique

 

Naissance de Darwin il y a 200 ans – et l'évolution de conscience ?

 

2009 - L'année de l'astronomie

 



 

Libérons-nous de nos gènes

 

 

 

 

 

La sociobiologie étudie les fondements biologiques des comportements sociaux. Selon le fondateur de cette école de pensée, Edward Wilson, "Nous sommes les prisonniers de nos gènes".

Il explique que même l'altruisme serait génétiquement programmé dans l'être humain dans le but biologique que l'espèce humaine survive et prolifère.

Ce courant de déterminisme génétique a parcouru le XXe siècle et se poursuit jusqu'à aujourd'hui alors que des équipes de recherche tentent d'identifier les gènes responsables du tabagisme, de l'obésité, de l'alcoolisme, etc.

L'objectif de ces spécialistes est de traiter les problèmes psychologiques et sociaux de manière génétique. Ainsi les gens qui souffrent de ces divers maux n'auront plus besoin de fournir les efforts de volonté pour se transformer eux-mêmes.

Depuis environ dix ans, des expériences scientifiques élargissent le spectre des possibilités restreintes de la sociobiologie. Au Québec, deux chercheurs ont récemment été nommés Scientifiques de l'année Radio-Canada(1) pour leurs travaux sur l'épigénétique.

L'épigénétique est l'étude des impacts de l'environnement physique et des expériences de vie sur le fonctionnement des gènes.

Les résultats obtenus par les chercheurs québécois vont au-delà de la génétique et nous enseignent que nous ne sommes pas les victimes passives de nos gènes, mais qu'au contraire, nous sommes capables de les changer par nos comportements, par nos propres décisions.

Avec ces deux approches, il y a donc des voies divergentes pour la résolution des problèmes psychologiques. Une première voie qui vise à modifier les gènes pour modifier les comportements humains. Évidemment ces "traitements" seraient disponibles pour les gens suffisamment riches…

Et une seconde voie qui appelle à l'effort personnel pour vaincre les difficultés de notre vie. C'est une voie basée sur l'évolution de la conscience individuelle.

De cette dernière, qui est porteuse de liberté parce qu'indépendante des conditions sociales, économiques, etc., les anciennes sagesses parlent abondamment:

"A qui marche sur cette voie, aucun effort n'est vain (…)"(2)

 

-Charles Goyette

 

Références pour aller plus loin:

 

(1) Scientifiques de l'année Radio-Canada
(2) Extrait de la Bhagavad Gîtâ

 

10 février 2010

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La vie électrisante des plantes

 

 

 

 

 

Le monde végétal ne cesse de nous étonner. On sait maintenant que lorsqu’une plante est blessée, toutes les feuilles «savent» très rapidement où l’agression s’est produite et quelle a été sa force afin de réagir adéquatement.

 

D'autre part, les plantes, après un stress hydrique prolongé (quantité d’eau transpirée supérieure à la quantité d’eau absorbée), parviennent rapidement à se réhydrater en entier (1).

 

Que dire des mouvements foliaires de défense observés chez la Mimosa pudica qui se referme très rapidement dès qu'elle est touchée pour ne laisser accessibles que ses épines… Et comment est décidée si rapidement la fermeture du piège des plantes insectivores comme les Dionées?

 

Ces phénomènes sont rendus possibles par des signaux électriques dans les plantes. Selon les observations, la plupart des plantes, sinon toutes, emploient la voie électrique pour la propagation rapide de signaux sur de longues distances. En particulier, la signalisation électrique permet de coordonner des réponses d'ensemble face à des stimuli locaux.

 

Les études récentes démontrent que les plantes ne sont pas des «automates biologiques». Leurs réponses aux agressions de parasites sont extrêmement diverses :

● elles produisent des toxines;

● elles cicatrisent aussitôt leurs plaies;

● elles attirent divers insectes utiles;

● elles coopèrent avec d’autres plantes et animaux; etc.

 

Les plantes possèdent même un système immunitaire. Un des secrets des plantes, c’est la diversité de leurs stratégies de défense.

 

De plus en plus, la recherche nous fait comprendre que les plantes sont des consciences capables d'évolution - tout comme les consciences humaines – mais à un stade d'évolution différent. On peut dire en ce sens du règne végétal qu'il est composé de nos "frères et sœurs", tout comme le sont les règnes minéral et animal.

 

Ces quatre règnes sont dans une relation d'interdépendance et d'interconnexion. Chacun des règnes mérite qu'on en prenne soin, qu'on l'aide à se développer et qu'on lui offre un milieu de vie paisible.
 

-Charles Goyette

 

Références pour aller plus loin:

 

(1) Réponse des plantes aux stress environnementaux
(2) Signalisation électrique et calcique

(3) Neuartige elektrische Signale "durchströmen" Pflanzen

 

3 novembre 2009

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Trésors alimentaires en péril

 

 

 

 

 

Un récent rapport de la FAO (Food and Agriculture Organization – Nations Unies) apporte un éclairage inattendu sur l'alimentation de plusieurs populations autochtones du monde. L'étude analyse des populations vivant dans des milieux aussi divers que les forêts tropicales, les régions désertiques et le grand nord canadien.

Ces populations, supposément "arriérées", s'alimentent de plusieurs centaines de ressources vivrières différentes pour des apports nutritifs excellents tant en quantité qu'en variété.

Toutefois à mesure que les habitats naturels reculent sous les pressions économiques et que la mondialisation standardise les modes de vie, ces aliments indigènes disparaissent à grande vitesse - et par là même, les régimes alimentaires appropriés à une bonne santé.

Ainsi les régimes des pays occidentaux industrialisés sont beaucoup plus restreints puisqu'ils dépendent essentiellement de quatre grandes cultures commerciales - le blé, le riz, le maïs et le soja - souvent consommées sous forme d'aliments transformés ou de viande, par le biais de l'alimentation animale.

A cet effet, le film Home ( www.home-2009.com ) apporte des images saisissantes, voire troublantes, de l'industrialisation du "vivant".

D'après le rapport de la FAO, "la désaffection des sources de nourriture traditionnelles au profit de mets commerciaux tout préparés s'accompagne souvent d'une augmentation des désordres alimentaires tels que l'obésité, le diabète et l'hypertension".

Course aux profits, standardisation des modes de vie, mondialisation du commerce - on peut à juste titre s'alarmer que par cette frénésie marchande, les trois quarts de la diversité génétique des cultures agricoles ont disparu au cours du dernier siècle. Et la tendance se maintient.

En filigrane, le rapport indique que nous perdons beaucoup de connaissances cruciales à la santé humaine et à l'avenir de la planète par la lubie destructrice appelée "modernité".
 

-Charles Goyette

 

Pour lire le rapport en entier:
Food and Agriculture Organization – Nations Unies

 

21 octobre 2009

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L'année de l'astronomie a-t-elle tourné nos regards vers les étoiles?

 

 

 

 

 

L'UNESCO a déclaré 2009 "Année de l'Astronomie", en commémoration des observations faites par Galilée il y a 400 ans avec une lunette qu'il avait lui-même conçue.

Pour 2009, voici une liste très fragmentaire de quelques unes des découvertes significatives:

1) on a trouvé une molécule de base de la vie dans une comète. Il s'agit de la glycine, le plus simple des acides aminés, utilisée par les organismes vivants pour fabriquer des protéines. Cette découverte rejoint de très anciens enseignements sur les comètes.

2) il y a de l'eau sous la surface de Mars - des glaciers d’envergure continentale se trouvent actuellement dans les zones tropicales de la planète. Les sables de Mars sont riches en minéraux propices à la vie organique.

3) découverte du plus grand anneau de notre système solaire, excentré autour de Saturne. Cet anneau est invisible depuis la Terre. Il dépasse par sa taille les plus grands anneaux connus du système solaire.

4) une petite exoplanète Corot-7b est la première planète rocheuse, d'une densité similaire à celle de la Terre, découverte au delà du système solaire. Voilà qui est en ligne avec les textes de Giordano Bruno (1548 - 1600).

5) mise en fonction graduelle du "Large Hadron Collider" (LHC). Cet instrument est constitué d'un tunnel circulaire de 27 km de circonférence. LHC permettra des collisions de particules presque à la vitesse de la lumière. Les anciens grecs appelaient "a-tome" ce qui ne peut pas être divisé. Nous sommes encore loin d'avoir identifié cet "a-tome". La pensée métaphysique, comme celle des anciens grecs, préfigure les résultats de l'expérience physique.

Toutes ces découvertes, qui dans bien des cas invalident nos conceptions actuelles du monde et de la vie, ont été reçues dans une quasi indifférence. Ainsi, selon les données compilées par Influence Communication pour 2008 (la tendance se maintient vraisemblablement pour 2009) aucune des 15 principales nouvelles, aucune des 15 principales personnalités au niveau provincial, fédéral ou international n'était en lien avec l'astronomie.

La science astronomique n'est pourtant pas inaccessible. Une personne possédant des horizons culturels larges (incluant les arts, les religions, la philosophie, la sociopolitique, les auteurs classiques, etc.) pourra plus naturellement intégrer ces découvertes - qui ne seront pas tant des "découvertes" que des confirmations supplémentaires de savoirs anciens et de connaissances trouvées autrement.
 

-Charles Goyette

 

www.astronomy2009.org

13 octobre 2009

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Gaïa-Avertissement final

 

 

 

 

 

Tout récemment, David Suzuki recevait sur les ondes de CBC à son émission « Last Call », le réputé spécialiste de la science de l’atmosphère James Lovelock biologiste anglais et auteur du livre «The Vanishing face of Gaïa. A final Warning».


À la veille de ses quatre-vingt-dix ans, on dira de James Lovelock qu’il est l’un des savants qui harmonise le mieux l’analyse à l’intuition. À la fois scientifique et philosophe, il est aussi l’inventeur du détecteur d'électrons, grâce auquel on a pu à partir des années 50 repérer des substances chimiques de fabrication humaine en doses infinitésimales. Le détecteur avait permis entre autre de mesurer les traces de CFC dans l'atmosphère et de constater que la couche d'ozone était menacée.


Dans son livre le plus récent, il reprend sa théorie Gaïa et propose une compréhension scientifique de la terre comme organisme vivant capable de s’autoréguler. En tant que scientifique indépendant, il démontre que les prévisions des changements climatiques admises par la communauté scientifique internationale sont encore loin des effets mesurables. Ceux-ci suivent une accélération beaucoup plus importante que ce qui a été prévu en 2007. Au dire de Lovelock, le désir aveugle de perpétuer un mode de vie de consommation comme si de rien n’était - et ce, malgré les nombreux avertissements des chercheurs, accroît les périls qui menacent notre propre survie.


Selon l’auteur, nous aurions déjà dépassé le point de non retour en ce qui concerne l’impact de l’activité humaine sur l’environnement. Et si, en effet, il nous faut de façon drastique transformer nos manières de vivre, nous devons de surcroît consacrer notre énergie à nous adapter du mieux que nous pouvons pour survivre aux conséquences des changements climatiques que nous avons engagés.


"Gaïa survivra" dit-il, la question est de savoir si l’espèce humaine pourra en faire autant. Lovelock rappelle que dans les derniers millions d’années, l’humanité a subi des épisodes de « dépopulation » très importantes desquelles nous sommes tous issus aujourd’hui.


Pour le scientifique, l’espoir et l’avenir réside à la fois dans la capacité de Gaïa - la terre mère - de s’auto-régénérer et dans la capacité de l’humain de retrouver des voies d’évolution harmonieuse avec les autres et avec son environnement.

 

-Céline Bouchard

7 août 2009

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Il y a de la vie sur Mars...

 

 

 

 

 

Avec Copernic, Kepler et Galilée la civilisation occidentale découvre que les planètes sont des mondes qui orbitent le Soleil. Giordano Bruno, déjà en 1590 postulait scientifiquement qu’à preuve du contraire il est logique et naturel que d’autres étoiles aient leurs planètes, et que d’autres planètes bénéficient de conditions similaires à la Terre permettant d’abriter la vie telle qu’on la connaît. Il ne serait pas naturel, ni logique que la planète Terre soit l’exception dans un cosmos infini. Curieusement les scientifiques depuis 400 ans ont préféré conserver le dogme chrétien, à croire que la Terre et l’humanité sont seuls privilégiés de la création dans tout le cosmos jusqu’à preuve du contraire! Et depuis, nous spéculons encore à savoir si comme sur Terre des planètes peuvent abriter aussi la vie.

Depuis 2004 les robots « Spirit » et « Opportunity » ont exploré le sol martien accompagnés des orbiteurs « Phoenix » et « Renaissance » qui retransmettent aux chercheurs de la NASA de spectaculaires images et données spectroscopiques sur la composition du sol martien. On y trouve des bassins couverts de sels de mers de vastes océans évaporées, de profonds sillons et sinueuses vallées de rivières asséchées. Ces vestiges géologiques révèlent que Mars aurait bénéficié d’une période de chaleur idéale avec aquasphère et probablement une biosphère pendant 700 millions d’années, de 3.7 milliards à 3 milliards d’années avant notre ère.

Des glaciers d’envergure continentale se trouvent actuellement sous la surface dans les zones tropicales de la planète. La température moyenne à la surface de Mars est de moins 65 degrés Celsius. Les sables s’avèrent riches en minéraux propices à la vie organique et d’une acidité similaire au sable terrestre. Il y a de larges gisements de carbonate datant de 3.6 milliards d’années, ne pouvant se constituer que dans une eau neutre ou alcaline.

Par ailleurs, l’atmosphère contient dix fois plus de méthane que le permet à elle seule l’activité géochimique naturelle. En l’absence d’activité volcanique, cette importante présence de méthane comparable à celle de l’atmosphère terrestre, impliquerait qu’une importante activité organique reste à découvrir, probablement une activité organique souterraine. Même sur Terre la masse de vie organique souterraine dépasse amplement celle qui apparaît à la surface de la Terre. Jusqu'à il y a 2 milliards d’années, avant que l’oxygène atmosphérique ait été libéré par des bactéries, la Terre aussi était couverte d’oxyde de fer rouge comme la planète Mars.

En somme, les récentes découvertes sur Mars démontrent enfin la même capacité d’abriter les conditions de vie organique que sur Terre. Notre vision du cosmos, de la vie et même de la science, sont sur le point de s’ouvrir alors que nous constatons que l’univers extraterrestre n’est pas que matière stérile. Il aura fallu plus de 400 ans pour retrouver avec Giordano Bruno une logique scientifique non dogmatique et riche de nuances face à la réalité et à l’inconnu.

Il y a de la vie sur Mars... voilà une affirmation qui nous attend au détour du chemin.

 

-Pierre Roland

10 juillet 2009

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Le siège de l’incertitude enfin découvert

 

 

 

 

 

En juillet dernier, nous avions souligné une découverte surprenante : L’empathie serait une fonction naturelle du cerveau. En effet, la sensibilité à la souffrance augmenterait à la vue de la souffrance d’autrui. De plus, des zones du cerveau reliées à la réflexion morale seraient stimulées à la vue d’une souffrance infligée volontairement.

Nous pensons utile de faire un lien avec la récente découverte du Centre National de Recherche Scientifique de France, rapportée cette semaine par Radio-Canada, selon laquelle l’hippocampe serait la zone du cerveau où siège l’incertitude. Pour les neuroscientifiques, l’incertitude concerne surtout la capacité de prévoir l’avènement ou non d’une récompense, c'est-à-dire d’une sensation agréable.

Face à ces découvertes scientifiques fascinantes qui élucident les « comment? » de la vie, le risque serait justement la fascination. Par exemple de nombreuse sources d’informations vulgarisées, souvent adressées aux jeunes, prétendent expliquer les mystères de la vie par un éclairage souvent trop matérialiste. On y montre typiquement l’amour comme un résultat de l’envahissement du cerveau par des hormones.

Cartographier le cerveau à la recherche de nos vertus et de nos défauts, analyser la chimie hormonale pour donner du sens à nos sentiments nobles et ignobles; tout cela est très stimulant… D’autant que cela permet de garder à la mode la vision dualiste et matérialiste de l’Homme étant un « animal doué de raison ».

Tout se passe comme si en démystifiant l’animal -le côté physiologique- la raison en tant que principe perdait peu à peu son sens… À la fin, nous risquons de nous retrouver avec une vison encore plus simpliste : l’Homme sera-t-il un jour considéré comme un simple « animal duquel suinte une raison », comme un épiphénomène, un sous-produit de la merveille neurobiologique?


La science n’a jamais apporté autant de lumière sur le « comment ». Souhaitons que notre soif de réponses aux « pourquoi ? » ne soit jamais assouvie par des réponses aux « comment ». Ce serait un peu comme boire l’huile de notre lampe…

-Youri Pinard

 

1er mai 2009

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Exploration de l’univers invisible

 

 

 

 

 

L'essentiel est invisible pour les yeux »

De récentes découvertes scientifiques en astronomie, en astrophysique et en particulièrement en cosmologie moderne sont en train de bouleverser complètement notre entendement de la réalité.

Ces recherches, qui ont un impact majeur non seulement sur toute la communauté scientifique, mais également sur les artistes et les philosophes, font la démonstration que 95% de l'univers est invisible pour les yeux ainsi que pour les dispositifs d'observation les plus avancés.

Cette découverte pour le moins émouvante ne peut qu’engendrer une attitude d’humilité profonde face aux limites de nos connaissances sur l’univers dans lequel nous vivons tout en ramenant avec elle des interrogations fondamentales.

Qu’est-ce que cette matière invisible, qu’est-ce la matière noire et l’énergie sombre dont est composé l’univers? Ce sont les deux grandes questions qui, pour leur complexité et leur profondeur, ont inspiré de nombreux artistes et scientifiques et feront l'objet de l'événement intitulé "univers invisible", qui aura lieu au siège de l'UNESCO au cours de l’été 2009.

L’exposition «Exploration de l'Univers invisible» sera l’un des 3 volets de l’événement. Elle comprend, mentionnent les organisateurs, une large vue sur l’histoire de l’astronomie, sur la physique et sur l'importance des idées philosophiques et des œuvres d'art qui ont façonné le paysage culturel au cours des quatre derniers siècles.

L'intention est de montrer comment l'astronomie et plus généralement la science moderne a convergé vers une vision de notre réalité qui est essentiellement basée sur l'invisible.

Dans le contexte socioculturel matérialiste occidental où la définition et la valeur de la réalité reposent presque exclusivement sur la notion de matière visible et mesurable, voilà une vision révolutionnaire.

Mais qui sait, cette compréhension de la dimension invisible de l’univers nous apprendra-t-elle à nouveau à bien voir avec le cœur.

 

-Céline Bouchard

27 avril 2009

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Le cerveau humain vivrait
à la frontière de l’ordre et du chaos

 

 

 

 

 

Une étude faite par une équipe de chercheurs de l’université de Cambridge, le Medical Research Council Cognition & Brain Sciences Unit, a récemment fourni de nouvelles évidences que le cerveau vivrait à la lisière du chaos au point critique de transition entre l’ordre et le désordre. Cette situation lui permettrait comme aux autres systèmes naturels la plus grande zone de créativité et d’adaptabilité à son environnement.

La recherche publiée il y a quelques jours fournit des données expérimentales sur cette théorie. Les scientifiques ont identifié en effet un phénomène qu’ils appellent l’auto organisation critique caractéristique des systèmes qui s’organisent spontanément pour fonctionner à la frontière de l’ordre et du chaos. Ceci se retrouve dans de nombreux systèmes physiques dont notamment les avalanches, les feux de forêts, les tremblements de terre et le rythme cardiaque et bien d’autres systèmes de la nature en apparence très différents.

Des réseaux neuronaux informatiques démontrent que ces caractéristiques ont aussi révélé une meilleure mémoire et une meilleure capacité de traitement des données. Les chercheurs disent que les systèmes critiques peuvent répondre rapidement et à grande échelle à de petits changements dans leurs environnements.

Le docteur Manfred Kitzbichler de Cam­bridge mentionne que grâce à ces caractéristiques, l’auto organisation critique est « intuitivement attrayante comme modèle pour les fonctions du cerveau telles que la perception et l'action, car elle nous permettrait de passer rapidement entre les états mentaux en vue de répondre aux changements des conditions environnementales »

Il est intéressant de voir que cette théorie scientifique de l’auto organisation critique rejoint ce que la sagesse du bouddhisme entendait par l’idée de tension juste nécessaire à la conscience et sans laquelle il ne peut y avoir d’évolution et de maîtrise de soi .

On retrouve la même idée en Égypte ancienne : « L’ordre qui naît de la réalisation de Maât (la justice) est le fruit d’une transmutation dynamique permanente du non-sens en sens, du chaos en harmonie intelligente, de la sauvagerie en civilité.» écrit l’anthropologue Fernand Schwarz.

Ainsi l’ordre dans la compréhension de sa réalité naturelle n’est jamais figé. Il intègre le chaos pour le transformer en degré d’ordre supérieur c’est-à-dire toujours plus près de la source. Les récentes découvertes scientifiques sur le cerveau humain sont à l’image des découvertes des systèmes de la nature et nous révèlent les lois intelligentes de la vie – à nous d’en comprendre les modèles.
 

-Céline Bouchard
 

7 avril 2009

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L’obscurantisme scientifique

 

 

 

 

 

L'obscurantisme non seulement peut contaminer "le religieux", mais aussi "le scientifique".

En 1980, deux chercheurs médicaux d’Australie, B. Marshall et R. Warren, identifièrent qu’une bactérie était responsable des ulcères, ce qui défiait toutes les conceptions de l’époque. L’implication de cette découverte était que les ulcères pouvaient être soignés, ce qui améliorerait la vie de dizaines de millions de personnes.

Mais l’establishment médical refusa l’idée. Ils n’accordèrent pas de crédibilité aux chercheurs qui ne détenaient pas encore de doctorat à cette époque. De plus la communauté médicale s’attend à ce que les importantes découvertes proviennent de chercheurs réputés venant d’universités prestigieuses.

Résultat, les deux chercheurs ne purent pas obtenir publication de leurs travaux dans une revue médicale. Marshall présenta plutôt leurs travaux dans un congrès, mais on le ridiculisa parce qu’il « n’avait tout simplement pas la prestance d’un scientifique ».

En 1984, Marshall, lassé des railleries, ingurgita publiquement un verre de bactéries. Il développa un ulcère qu’il guérit ensuite avec des antibiotiques. Malgré cette démonstration probante, ce n’est qu’en 1994 que les autorités endossèrent l’idée que les antibiotiques étaient le meilleur traitement des ulcères.

En 2005, soit 25 ans après leur découverte, Marshall et Warren obtinrent le prix Nobel pour leur travaux dont la portée s’est élargie à de nombreuses autres maladies.

Cet exemple illustre que malgré son apparente impartialité, l’establishment peut être enfermé dans ses préjugés – au point de retarder la publication de données importantes et potentiellement d’une grande utilité pour l’humanité.

L’exemple de Marshall et Warren questionne nos propres préjugés : quels sont-ils ?

Nos préjugés, on les reconnaîtra en ce qu’ils nuisent à l’expression du meilleur de nous-mêmes et des autres. Avec l’accélération de l’histoire, il faut faire vite pour dénouer les nœuds psychologiques qui nous emprisonnent.
 

-Charles Goyette
 

12 février 2009

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Naissance de Darwin il y a 200 ans – et l'évolution de conscience ?

 

 

 

 

 

Charles Darwin a proposé une théorie sur l'évolution des espèces basée sur la sélection naturelle. Les individus les plus forts des diverses espèces lèguent d'avantage leur bagage génétique et en conséquence influencent l'évolution physiologique des générations suivantes.

Par exemple parmi une cohorte de porcs vivant en région froide, un individu ayant été doté par la génétique de poils plus longs que les autres supportera mieux le froid. Son bagage génétique a donc plus de probabilité de passer aux générations suivantes et les porcs auront les poils de plus en plus longs.

Chez les humains, l'évolution physiologique est relativement bien documentée avec des squelettes de nos lointains ancêtres qui ont été retrouvés un peu partout dans les fouilles archéologiques. On a constaté que la forme du corps, la taille du crâne, et de nombreux autres attributs étaient différents.

Toutefois l'évolution physiologique de l'humain n'est qu'un critère - et sans doute le moindre. En effet, ce qui distingue les individus de manière plus marquée est l'évolution de la conscience.

Or la conscience n'évolue pas de manière automatique d'une génération à l'autre.

La preuve en est que l'homme d'aujourd'hui ne manifeste pas plus de sagesse que ses ancêtres. En fait il en manifeste souvent moins - si l'on observe objectivement la dégradation de la qualité des relations humaines, le mépris de l'environnement, le niveau de langage vulgaire, le choix de nos loisirs télévisuels, la propagation d'opinions et de rumeurs au détriment de la vérité élémentaire, la violence bestiale, l'individualisme, etc.

Puisque l'évolution de conscience n'est pas automatique, il faut se donner les outils pour la favoriser. Ces outils sont connus mais peu utilisés. L'humain qui ne se considère que comme un animal biologique ne se réalise pas en tant qu'Humain.

Notre sphère d'évolution n'est pas limitée aux instincts, elle est même beaucoup plus axée sur les mondes psychiques et mentaux.

Par la maîtrise graduelle de son monde intrapsychique, l'humain peut faire place à plus de clarté intérieure. Il pourra alors saisir des réalités autres que celles reliées à la survie du plus fort. Il apprendra que l'Union fait la force - ce qui constitue la base de la fraternité.

Il deviendra maître de son avenir en accélérant volontairement son évolution de conscience au lieu d'attendre bêtement que la génétique fasse (ou non) le travail évolutif. Dans les anciennes civilisations, cette accélération d'évolution de conscience était grandement facilitée par la relation maître disciple.

Si Darwin a légué des pistes d'investigation importantes, il ne faut pas négliger ce qui est réellement primordial pour la liberté de tout être humain - l'évolution de la conscience.
 

-Charles Goyette
 

12 février 2009

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2009 - L'année de l'astronomie

 

 

 

 

 

Le ciel nocturne a de tout temps fasciné les êtres humains. L'étrange beauté des étoiles alliée à la surprenante harmonie des mouvements célestes appelle notre âme à la contemplation.

Cette fascination pour le ciel, qui sous-tend l'astronomie, nous a amené à des découvertes fondamentales sur les lois qui régissent l'univers.
Ces lois sont d'autant plus importantes qu'elles s'appliquent autant aux êtres humains qu'aux planètes, aux galaxies et à tout ce qui existe.

De découverte en découverte, le mystère de l'univers ne s'est jamais dévoilé. Il reste entier. En effet, même l'hypothèse du big bang ne résout pas nos questions sur la présence d'un espace qui paraît infini, ni sur l'éternité alors que nous sommes limités par le temps.

Restent entiers les mystères des causes premières et des fins de l'univers, de même que le mystère de la Conscience qui permet de donner sens.

La science seule ne peut répondre à la question du sens. Pour cela, il faut être philosophe.

Un exemple de philosophe qui sera célébré cette année est Giordano Bruno, un des précurseurs de la Renaissance. Homme global exemplaire, il était à la fois poète, scientifique, philosophe et engagé dans l'actualité de son époque.

Bruno, par son éclectisme, fut un microcosme. Par sa quête insatiable de vérité, il fut aussi l'exemple d'une conscience en évolution.

2009 est l'année de l'Astronomie. Les organisateurs souhaitent que cette année serve à "…aider les citoyens du monde à redécouvrir leur place dans l'Univers".1

Que cette année de l'Astronomie soit aussi un éveil de conscience sur le rôle de chacun dans la bonne marche du monde.


-Charles Goyette

1 http://www.astronomy2009.org/general/
 

28 janvier 2009

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Un Forum Mondial de la mer et des océans

 

 

 

 

 

Pendant des milliers de siècles, les peuples de la Terre ont considéré que l'océan était une ressource inépuisable de vie, à même de nous nourrir et de générer la vie. 70 % de notre planète bleue est recouverte par les océans et les mers.

 
Mais depuis 50 ans, nous mettons la vie des océans en péril par la pêche abusive, la pollution, la transformation des côtes sauvages en agglomération urbaine et industrielle, la destruction des récifs de corail ou des zones de reproduction dont dépendent les espèces marines, y compris le poisson que nous pêchons.

 
Le chalutage de fond, par exemple, détruit d'anciennes forêts de coraux des fonds marins et d'autres écosystèmes délicats. Cela entraîne un bouleversement de l'écosystème aquatique, non sans répercussions pour les animaux qui y vivent, mais aussi, à plus ou moins long terme, sur notre survie à tous.

 
Afin de répondre aux impacts des changements climatiques et de la fonte des glaciers, de la pollution, de la surpêche sur les océans se tient, pour la première fois, le Forum mondial de la mer. Le forum s'est déroulé du 20 au 24 octobre 2008 et a réunit la communauté scientifique internationale, les grands acteurs du secteur maritime, les États ainsi que les organisations non gouvernementales concernés.

 

L'enjeu, c’est de proposer des solutions concertées et concrètes pour la protection des océans.
Le défi est de taille, les graves déséquilibres qui sont engendrés par un mode de vie irresponsable qui exploite les ressources naturelles sans considération ont créé des désastres qui dans certains cas sont irréversibles au dire des experts.

 
Si l'on peut répondre aux situations critiques par des mesures d'urgence, les véritables solutions pour un développement durable doivent être beaucoup plus profondes et demandent une véritable transformation de notre relation à notre environnement.

 
C'est pourquoi il nous incombe de rétablir un dialogue avec nous-mêmes et avec la Nature qui nous entoure pour retrouver cet équilibre sacré dont nous parlent toutes les traditions de sagesse.

 

-Céline Bouchard
 

29 octobre 20088

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La science étudie la mort

 

 

 

 

 

Le médecin Sam Parnia du Centre médical Weill Cornell de New York et ses collègues du projet «Human Consciousness Project» ont annoncé une étude exploratoire de 3 années sur le phénomène des expériences hors du corps physique. L'étude impliquera la collaboration de 25 importants centres médicaux à travers l'Europe, le Canada et les États-Unis et examinera quelques 1500 cas de survivants à un arrêt cardiaque.

Dans le phénomène de la mort, qui survient suite à l'arrêt des activités cérébrales, de 10 à 20% des personnes ayant été réanimées témoignent avoir été « conscientes » pendant cette période de « mort clinique ». Notre conception dualiste et moderne rend plus difficile la compréhension que, ce que nous appelons la mort, est un processus qui débute lorsque le cœur s'arrête et culmine dans la décomposition de toutes les cellules.

Si la conscience n'est pas tributaire du cerveau, il est ultimement intéressant de se pencher sur la question « Qu'arrive-t-il à la conscience humaine après la mort ? ». Des études sur ce sujet pourront certainement faire reculer les barrières de la science en travaillant à défaire des hypothèses et perceptions établies qui ne sont plus valides et à établir de nouvelles bases pour une meilleure compréhension de la réalité.

Les anciens philosophes nous disent que « Rien ne meurt, tout se transforme ». Considérée dans cette optique, la mort physique n'empêcherait pas la continuité de conscience dans d'autres dimensions plus subtiles.

 

-Nathalie Loiselle
 

26 octobre 2008

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Impact des changements climatiques sur les migrations d’oiseaux

 

 

 

 

 

Chaque mois de septembre ramène avec lui le grand spectacle de la migration des oiseaux. Qui ne s’est jamais arrêté à contempler le majestueux départ des oies blanches, ou encore des bernaches. Les oiseaux migrateurs traversent chaque année des milliers de kilomètres, liant différents systèmes écologiques. Leur beauté, ce qu'ils nous inspirent et leur importance au niveau international font d'eux d'excellents ambassadeurs pour la biodiversité.
Or la communauté scientifique internationale signale un déclin des oiseaux migrateurs dans le monde dû aux effets du changement climatique. Les températures plus élevées qui mènent à la désertification de certaines zones et l’augmentation des tempêtes dans différentes parties de la terre ont un impact majeur sur la migration des oiseaux.
Une nouvelle étude française menée sur 18 ans et publiée il y a quelques semaines dans la revue britannique des "Proceedings of the Royal Society", signale que la température moyenne en France par exemple aurait augmenté de 0,068 degrés Celsius par an, c'est-à-dire qu'une température donnée s'est déplacée de 273 kilomètres vers le nord.

Or, l’étude poursuit en précisant que les populations d'oiseaux, en France, ne déplacent leur aire d'habitat vers le nord qu’à 182 kilomètres. La migration des oiseaux vers le nord n’est donc pas aussi rapide que le réchauffement climatique et ce phénomène pourrait s’accompagner « d’une désynchronisation des interactions entre les espèces » a déclaré le principal auteur de l'étude, Vincent Devictor, de l'Université de Montpellier en évoquant un risque de conséquences dramatiques pour la biodiversité.

Toutes les traditions de sagesse nous ont toujours parlé de l’interrelation entre toutes choses. Sans une compréhension profonde et globale des lois de la vie, l’humain apparaît tel un apprenti sorcier qui engendre des dérèglements qu’il subit et fait subir aux autres règnes de la Nature.
 

-Céline Bouchard

 
 

8 septembre 2008

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Contrôle et qualité de nos aliments

 

 

 

 

 

La récente contamination à la bactérie listériose nous invite à réfléchir plus à fond sur le contrôle nécessaire et vital de la qualité des produits que nous consommons. Si le contrôle existe, et à en juger par les instances désignées pour le faire ce contrôle existe, qu'en est-t-il de la qualité ?

Si nous recherchons véritablement la qualité dans la viande destinée à notre consommation, il serait logique de pouvoir la retrouver à priori dans la qualité des produits qui servent à nourrir ces mêmes animaux. Or la grande majorité des animaux qui se retrouvent dans la chaîne alimentaire destinée à «bien» nous nourrir ne sont eux-mêmes pas nourris conformément à leur nature.

Pour ne citer qu'un exemple, les vaches, qui sont des herbivores (dont le régime alimentaire n'est naturellement constitué que de plantes vivantes), sont contraintes, dans cette logique où prédomine le profit, de manger des céréales, dont le maïs, qui est dommageable pour leur organisme, activant ainsi un terrain fertile pour les bactéries qui rendront à leur tour l'utilisation d'antibiotiques indispensable.

Un cercle vicieux qui s'arrête où commence la réflexion. Le propre du philosophe est de veiller à ce que ce qu'il consomme (de la nourriture du corps à la nourriture de l'esprit) respecte sa nature profonde et lui permette de grandir et de s'élever. Il en va de sa survie !

 

-Nathalie Loiselle
 

27 août 2008

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Des "surprises" sur la planète Mercure.

 

 

 

 

 

La sonde Messenger, lancée par la Nasa en août 2004, est passée une première fois près de la planète Mercure en janvier dernier. Messenger, munie de multiples capteurs, a apporté son lot de surprises aux scientifiques.

 

D'une part, les données ont enfin permis de résoudre une question quant à la composition des plaines qui recouvrent Mercure. La sonde a en effet détecté une activité volcanique. Ces plaines sont donc des cratères remplis de lave.

 

D'autre part, les scientifiques ont constaté avec étonnement que Mercure comporte un champ magnétique semblable à celui de la Terre. Cela suppose que Mercure est une planète dont le cœur est actif, et non une planète "morte" dont le magnétisme ne serait qu'une relique du passé (comme le prétendaient bien souvent la communauté scientifique).

 

Autre "surprise": Messenger a fait les toutes premières observations de particules chargées dans l'exosphère de Mercure. On y a détecté une intense activité causée, en bonne partie, par les radiations et les vents solaires.

 

Un scientifique rattaché au projet a déclaré: "…grâce à Messenger, nous percevons que Mercure est un système complexe et non pas une simple boule de roc et de métal".

 

Les ténors de la science planétaire avaient toujours défendu une vision de la planète Mercure comme un banal rocher inerte et mort dans l'espace. On considérait comme pure stupidité de s'imaginer que ce roc puisse avoir une quelconque autre action dans le système solaire et envers la Terre que celle de tourner, en errance stérile, et d'apparaître parfois comme un petit point lumineux dans le ciel.

 

Quelle n'est pas la "surprise" maintenant de constater que Mercure ne répond pas au schéma pré établi, et qu'elle est une sphère au magnétisme vivant et actif, interagissant avec le vent solaire et dès lors avec le système solaire lui-même!

 

Ainsi, les multiples "surprises" du monde scientifique sont plus que des surprises. Ce sont de fortes infirmations d'interprétations abusives concernant le réel et ses subtilités et alimentant le matérialisme. Les "surprises" du monde scientifique devraient s'accompagner de la reconnaissance des abus d'interprétation négative à l'égard de visions reconnaissant que le système dans lequel nous existons est vivant. Ces mêmes ténors de la vision matérialiste devraient aussi présenter leurs excuses pour avoir maintenu une position fausse et promettre d'acquérir rapidement la saine humilité et réserve pour ne pas s'exalter dans des interprétations hâtives et abusives alors même que le savoir apparaît si fragile et incertain.

 

-Denis Bricnet
 

22 juillet 2008

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Le GPS de Champlain : l’astrolabe, un symbole qui continue de nous parler aujourd’hui

 

 

 

 

 

Alors que les célébrations pour le 400e anniversaire de la fondation de Québec se tiennent au Québec et ailleurs au Canada, Samuel de Champlain est le sujet de plusieurs hommages et discussions. Ce grand anniversaire nous donne la possibilité de réfléchir sur le sens et la valeur de notre histoire.

 

Champlain était géographe royal de Henri IV et était un navigateur et cartographe talentueux. Parmi ses réalisations, il compte le tracé des cartes de la côte du fleuve Saint-Laurent, celui du lac Champlain, de la rivière des Outaouais ainsi que de plusieurs autres régions.

 

La principale technologie cartographique de son époque était l’astrolabe. Ultime GPS, l’astrolabe permettait  alors d’établir la latitude par rapport à la position du soleil et de

d’autres astres.

 

Le fondateur de la Nouvelle France a traversé l’océan dans la poursuite de son rêve d’un monde meilleur. Lorsqu’il observait le ciel, c’était les étoiles et le soleil qui le guidaient sur le chemin du Nouveau Monde.

 

À l’aide de son astrolabe, il a traversé l’océan et « découvert » une terre inconnue  des européens et il a pu tracer des cartes pour d’autres qui partaient faire l’histoire dans le Nouveau Monde.

 

La valeur de l’astrolabe comme outil cartographique pratique est indéniable : à travers l’histoire de l’humanité, de nombreuses cultures ont utilisé cet outil, y compris la Grèce antique, les cultures islamiques et arabes, l’Europe médiévale et l’Inde.

 

Mais l’astrolabe est aussi un symbole puissant. Quand nous sommes conscients de nos rêves et aspirations dans la vie, nous regardons les étoiles. Nous pouvons par la suite nous centrer et, en suivant notre GPS intérieur, concrétiser nos rêves et nos aspirations.

 

Aujourd’hui 400 ans après Champlain, nous sommes toujours guidés par les mêmes étoiles, nous pouvons continuer d’explorer des terres inconnues et  tracer notre propre avenir en ouvrant la voie pour d’autres dans ce que sera demain, le Nouveau Monde.

 

-Céline Bouchard
 

20 juillet 2008

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Et si Homère disait vrai…

 

         

L’Académie Nationale Américaine de Sciences (PNAS, dans ses Annales du 23 juin, a publié des travaux qui apportent de nouvelles données sur les événements astronomiques décrits dans l’Odyssée par le célèbre poète épique Homère.

L'un des éléments clés du récit concerne une éclipse solaire totale qui serait survenue au moment où Ulysse, le héros de l'Odyssée, est revenu à Ithaque. En raison de la rareté des éclipses solaires totales, les scientifiques ont pu dater avec précision la chute de Troie, telle que décrite dans les textes d'Homère.

Les scientifiques affirment avoir découvert dans l'Odyssée quatre références qui coïncident avec de réels faits astronomiques. L'un de ces faits, l'éclipse, survient le jour où Ulysse tuera les prétendants de son épouse, qui dans sa longue absence, en avaient profité pour la courtiser.

Homère décrit aussi la visibilité de Venus très haut dans le ciel six jours après le massacre, ainsi que la position des constellations des Pléiades et du Bouvier vingt-neuf jours avant la tuerie. Ces constellations étaient simultanément visibles au coucher du soleil. Un autre indice est la description par Homère de la présence de Mercure très haut dans le ciel à l’aurore.

Puisque ces indices ne se reproduisent jamais au même moment et au même endroit, les chercheurs ont tenté de déterminer s’il y avait une date précise dans une période de cent ans qui pouvait correspondre à la chute de Troie. Et ils ont trouvé une! Le 16 avril 1178 avant notre ère.

Marcello Magnasco explique : « Si nous considérons comme exact l’événement de la tuerie des prétendants, le jour de l’éclipse, on pourrait alors déduire que tous les événements décrits dans l’odyssée sont historiquement exacts ».

L'objectif avoué des chercheurs est d'ouvrir aux futurs lecteurs de l'Odyssée de nouvelles pistes de réflexion, dont celle-ci: l'Odyssée, si elle est basée sur des faits astronomiques réels, serait-elle plus qu'une histoire farfelue inventée pour se distraire ?

 

-Charles Goyette

 

08 juillet 2008

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