Contrôle et qualité de nos aliments

 

 

 

 

 

La récente contamination à la bactérie listériose nous invite à réfléchir plus à fond sur le contrôle nécessaire et vital de la qualité des produits que nous consommons. Si le contrôle existe, et à en juger par les instances désignées pour le faire ce contrôle existe, qu'en est-t-il de la qualité ?

Si nous recherchons véritablement la qualité dans la viande destinée à notre consommation, il serait logique de pouvoir la retrouver à priori dans la qualité des produits qui servent à nourrir ces mêmes animaux. Or la grande majorité des animaux qui se retrouvent dans la chaîne alimentaire destinée à «bien» nous nourrir ne sont eux-mêmes pas nourris conformément à leur nature.

Pour ne citer qu'un exemple, les vaches, qui sont des herbivores (dont le régime alimentaire n'est naturellement constitué que de plantes vivantes), sont contraintes, dans cette logique où prédomine le profit, de manger des céréales, dont le maïs, qui est dommageable pour leur organisme, activant ainsi un terrain fertile pour les bactéries qui rendront à leur tour l'utilisation d'antibiotiques indispensable.

Un cercle vicieux qui s'arrête où commence la réflexion. Le propre du philosophe est de veiller à ce que ce qu'il consomme (de la nourriture du corps à la nourriture de l'esprit) respecte sa nature profonde et lui permette de grandir et de s'élever. Il en va de sa survie !

 

-Nathalie Loiselle
 

27 août 2008

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