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La récente contamination à la
bactérie listériose nous invite à réfléchir plus à fond
sur le contrôle nécessaire et vital de la qualité des
produits que nous consommons. Si le contrôle existe, et
à en juger par les instances désignées pour le faire ce
contrôle existe, qu'en est-t-il de la qualité ?
Si nous recherchons véritablement la qualité dans la
viande destinée à notre consommation, il serait logique
de pouvoir la retrouver à priori dans la qualité des
produits qui servent à nourrir ces mêmes animaux. Or la
grande majorité des animaux qui se retrouvent dans la
chaîne alimentaire destinée à «bien» nous nourrir ne
sont eux-mêmes pas nourris conformément à leur nature.
Pour ne citer qu'un exemple, les vaches, qui sont des
herbivores (dont le régime alimentaire n'est
naturellement constitué que de plantes vivantes), sont
contraintes, dans cette logique où prédomine le profit,
de manger des céréales, dont le maïs, qui est
dommageable pour leur organisme, activant ainsi un
terrain fertile pour les bactéries qui rendront à leur
tour l'utilisation d'antibiotiques indispensable.
Un cercle vicieux qui s'arrête où commence la réflexion.
Le propre du philosophe est de veiller à ce que ce qu'il
consomme (de la nourriture du corps à la nourriture de
l'esprit) respecte sa nature profonde et lui permette de
grandir et de s'élever. Il en va de sa survie !
-Nathalie Loiselle
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