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Un récent
rapport de la FAO (Food
and Agriculture Organization – Nations Unies)
apporte un éclairage inattendu sur l'alimentation de
plusieurs populations autochtones du monde. L'étude
analyse des populations vivant dans des milieux aussi
divers que les forêts tropicales, les régions
désertiques et le grand nord canadien.
Ces populations, supposément "arriérées", s'alimentent
de plusieurs centaines de ressources vivrières
différentes pour des apports nutritifs excellents tant
en quantité qu'en variété.
Toutefois à mesure que les habitats naturels reculent
sous les pressions économiques et que la mondialisation
standardise les modes de vie, ces aliments indigènes
disparaissent à grande vitesse - et par là même, les
régimes alimentaires appropriés à une bonne santé.
Ainsi les régimes des pays occidentaux industrialisés
sont beaucoup plus restreints puisqu'ils dépendent
essentiellement de quatre grandes cultures commerciales
- le blé, le riz, le maïs et le soja - souvent
consommées sous forme d'aliments transformés ou de
viande, par le biais de l'alimentation animale.
A cet effet, le film Home (
www.home-2009.com ) apporte des images saisissantes,
voire troublantes, de l'industrialisation du "vivant".
D'après le rapport de la FAO, "la désaffection des
sources de nourriture traditionnelles au profit de mets
commerciaux tout préparés s'accompagne souvent d'une
augmentation des désordres alimentaires tels que
l'obésité, le diabète et l'hypertension".
Course aux profits, standardisation des modes de vie,
mondialisation du commerce - on peut à juste titre
s'alarmer que par cette frénésie marchande, les trois
quarts de la diversité génétique des cultures agricoles
ont disparu au cours du dernier siècle. Et la tendance
se maintient.
En filigrane, le rapport indique que nous perdons
beaucoup de connaissances cruciales à la santé humaine
et à l'avenir de la planète par la lubie destructrice
appelée "modernité".
-Charles
Goyette
Pour lire
le rapport en entier:
Food and Agriculture Organization – Nations Unies
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