Libérons-nous de nos gènes

 

 

 

 

 

La sociobiologie étudie les fondements biologiques des comportements sociaux. Selon le fondateur de cette école de pensée, Edward Wilson, "Nous sommes les prisonniers de nos gènes".

Il explique que même l'altruisme serait génétiquement programmé dans l'être humain dans le but biologique que l'espèce humaine survive et prolifère.

Ce courant de déterminisme génétique a parcouru le XXe siècle et se poursuit jusqu'à aujourd'hui alors que des équipes de recherche tentent d'identifier les gènes responsables du tabagisme, de l'obésité, de l'alcoolisme, etc.

L'objectif de ces spécialistes est de traiter les problèmes psychologiques et sociaux de manière génétique. Ainsi les gens qui souffrent de ces divers maux n'auront plus besoin de fournir les efforts de volonté pour se transformer eux-mêmes.

Depuis environ dix ans, des expériences scientifiques élargissent le spectre des possibilités restreintes de la sociobiologie. Au Québec, deux chercheurs ont récemment été nommés Scientifiques de l'année Radio-Canada(1) pour leurs travaux sur l'épigénétique.

L'épigénétique est l'étude des impacts de l'environnement physique et des expériences de vie sur le fonctionnement des gènes.

Les résultats obtenus par les chercheurs québécois vont au-delà de la génétique et nous enseignent que nous ne sommes pas les victimes passives de nos gènes, mais qu'au contraire, nous sommes capables de les changer par nos comportements, par nos propres décisions.

Avec ces deux approches, il y a donc des voies divergentes pour la résolution des problèmes psychologiques. Une première voie qui vise à modifier les gènes pour modifier les comportements humains. Évidemment ces "traitements" seraient disponibles pour les gens suffisamment riches…

Et une seconde voie qui appelle à l'effort personnel pour vaincre les difficultés de notre vie. C'est une voie basée sur l'évolution de la conscience individuelle.

De cette dernière, qui est porteuse de liberté parce qu'indépendante des conditions sociales, économiques, etc., les anciennes sagesses parlent abondamment:

"A qui marche sur cette voie, aucun effort n'est vain (…)"(2)

 

-Charles Goyette

 

Références pour aller plus loin:

 

(1) Scientifiques de l'année Radio-Canada
(2) Extrait de la Bhagavad Gîtâ

 

10 février 2010

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