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Arts et culture


 Nouvelles Arts et Culture

 

Le Taï Chi - Un antidote ancien

à des maux modernes

 

Le Petit Castor est de retour

 

La légende de Despereaux

 

Le culte de l'inculture

 

La crise des symboles

 

Tout un univers dans un oeuf de Pâques

 

Tousignant - un silence de mort

 

 

 

 


 

Le Tai Chi

Antidote ancien à des maux modernes

 


 

 

 

 

Nombreuses heures devant les écrans d’ordinateurs, courbatures au dos, tensions musculaires au niveau du cou, crampes et arthrite dans les doigts qui s’agitent à répétition sur les claviers des ordinateurs : voilà ce qui conduit un nombre grandissant d’employés de nos sociétés modernes à subir des blessures et des handicaps causés par le mode de travail.

Aussi, les professionnels de la santé savent pertinemment que les maux de dos reliés à la posture au travail, lorsqu’ils deviennent un problème de santé, sont très difficiles à traiter. Or, une étude récente sur les soins de santé en milieu de travail, menée par des chercheurs de l’Université York a démontré que deux sessions hebdomadaires de Tai Chi, un art martial chinois qui fait de plus en plus d’adeptes en Occident, seraient suffisantes pour améliorer la souplesse des muscles du dos et de la colonne vertébrale des employés. De manière générale, la pratique de cette discipline renforcerait l’équilibre, fortifierait les muscles tout en éliminant le stress.

Il avait déjà été démontré dans des études antérieures que le Tai Chi s’avère efficace à soulager la douleur de l’arthrite, diminuer les chutes chez les personnes âgées et améliorer la récupération après des accidents cardiovasculaires. Ce serait cependant la première fois que la discipline est évaluée chez les travailleurs sédentaires.

Le Tai Chi constitué d’une série de positions réalisées à travers des mouvements lents et continus permet à la conscience de conduire l’énergie dans tout le corps. Plus qu’une simple discipline corporelle, sa pratique millénaire a toujours été reconnue par les chinois comme un exercice de méditation en action permettant de développer la concentration et d’ouvrir le champ de la conscience. Plus le champ de la pensée s'élargit et plus la patience et la tolérance augmentent disent les anciens.

Dans un monde impatient, qui se stresse et s’agite de plus en plus, réapprendre la concentration dans l’action est non seulement une voie de récupération de la santé physique mais aussi de la santé psychologique et spirituelle. « Les voies de la nature sont simples et faciles, mais les hommes préfèrent ce qui est compliqué et artificiel», disait le sage Lao Tsé.

-Céline Bouchard

29 janvier 2010

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Le Petit Castor est de retour

 


 

 

 

 

On a assisté à la résurrection du Petit Castor en avril 2009 sur les télévisions Québécoises. Cette série de dessins animés Japonais qui s'était méritée le prix du Ministère de l'Éducation du Japon a fait l’éducation morale des petits samouraïs québécois de la fin des années 70, en même temps que Passe-Partout.

Les chaînes de vidéo sur demande ou autres chaînes spécialisées offrent maintenant la série pour que ce même public, devenu parent puisse partager le plaisir avec ses propres enfants…

C’est drôle, avec un peu de recul, les émissions qu’on écoutait à 5 ans ont une toute autre portée. Sont-elles encore bonnes pour nos enfants du 21 ème siècle?

Le premier épisode commence raide : bagarre entre amis, chicane de famille, rapt d’enfant sont au menu. Plus tard, on rencontrera systématiquement des personnages machiavéliques et séducteurs qui manipulent les masses, d’autres qui dominent par la force brute; mais encore de gros durs au cœur tendre qu’il faut apprendre à aimer. Les épreuves ne manquent pas dans la forêt de Clairefontaine.

Sous couvert d’images toutes innocentes, les enfants sont chaque fois mis face à des situations extrêmes. Ils sont confrontés à des comportements immoraux, injustes, voir cruels. Mais il y a toujours la contrepartie. Le Petit Castor aide toujours le faible, même si ce dernier l’a trahi. Il affronte toujours l’injuste, même plus fort que lui. Il cherche toujours la vérité même quand ce n’est pas commode. Lui et ses amis traversent dignement des dilemmes moraux qui font pâlir et calculer les adultes les plus moralisateurs.

Les enfants s’identifient nécessairement au Petit Castor et à ses amis. L’éducation de ces personnages et les valeurs dont ils font l’expérience rappelle étrangement celle des anciens Samouraïs. Le petit Castor n’est pas vraiment le plus fort, mais il est toujours courageux, généreux, plein d’honneur et de courtoisie, à la recherche de la sagesse.

Par cette opposition marquée entre des personnages de natures morales très typées, le jeune auditoire est poussé à choisir son camp. S’il est appelé par les valeurs chevaleresques de la justice, de la loyauté et du courage, il aura l’occasion de vivre par procuration des centaines de situations concrètes mettant ces valeurs à l’épreuve.

Bref , pas toujours « politically correct », la série élabore tout de même une morale des plus nobles. Ses valeurs ont le mérite d’inspirer la force, la confiance en soi et l’honneur à des enfants qui en auront bien besoin et à qui on n’en parle pas souvent…

-Youri Pinard

19 août 20099

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La légende de Despereaux

Es-tu un homme ou une souris ?

 


 

 

 

 

Despereaux n’est pas une souris comme les autres. À l’école, il a été réprimandé pour avoir dessiné un chat sur son cahier, avoir refusé de déguerpir et de se terrer, avoir déclenché volontairement plus de 20 trappes à souris…

Son professeur a bien tenté de le raisonner : « Il y a tellement de choses à craindre en ce monde, il suffit de les reconnaître… ».

À la bibliothèque ou son aîné tente de lui enseigner à grignoter le coin des livres, il a trouvé un conte de chevalerie. Honneur, courage, générosité, fraternité… Sa vie bascula soudain.

Bannis pour sa bravoure incompatible avec le mode de vie des souris, il commença sa quête de libérer la princesse du pays de la soupe… Sa grandeur d’âme lui permettra d’oser ce que même les humains avaient abandonné.

Ce film rendu disponible récemment par un certain diffuseur de « vidéo sur demande » séduira le cœur noble de tous les parents à qui il reste un peu de flamme héroïque.

L’univers du film ou des émissions télévisées pour enfant déborde de cynisme et d’excitation superficielle depuis quelques années. Ce sont parfois des films pour les parents blasés qui veulent se payer un peu de sociologie. On les écoute avec les enfants, mais chacun dans son monde. Et c’est la magie qui écope… Mais Despereaux, à la suite de Ratatouille, apporte fraîcheur, beauté et noblesse.

Pour des parents philosophes, le choix des films pour enfants est parfois un casse tête. Despereaux la souris vous donnera une leçon d’humanité et inspirera à vos enfants la confiance en la vie et le courage chevaleresque que le désenchantement de Shrek leur avait peut-être un peu ravis.

 

-Youri Pinard

6 juillet 2009

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Le culte de l'inculture

 


 

 

 

 

En ces temps où l'information circule plus rapidement que jamais et où des bibliothèques entières sont disponibles sur Internet, la tendance lourde de notre époque est pourtant au déclin de la culture.

Les modèles promus de toute part sont les individus les plus bas - des individus qui bien souvent n'ont à la bouche que jurons et grossièretés, et ont un mode de vie dégradant.

Certes, les communications rapides et la facilité d'accès à l'information peuvent être très bénéfiques! Elles peuvent aussi être mal utilisées et favoriser l'homogénéisation du monde, l'indifférence, la propagation de rumeurs et la superficialité.

Dans une conférence donnée à Madrid en 1984, le philosophe J. A. Livraga explique qu'il est relativement facile de définir les choses qui appartiennent au monde matériel, comme une chaise ou une table. Mais que pour tout ce qui est relatif au métaphysique, comme la vie et l'amour, il faut beaucoup plus de subtilité d'expression.

Il en est ainsi de la culture, que M. Livraga définit comme l'ensemble des connaissances et des aptitudes qu'a une personne pour se développer face à la vie et face à soi-même.

En lisant entre les lignes de la conférence du philosophe, on comprend qu'il nous est d'autant plus possible de définir la culture que nous la vivons. Il s'agit d'enclencher une sorte de cercle vertueux qui s'amplifie en nous à chaque cycle.

Ainsi, la véritable culture n'est pas un simple divertissement pour passer le temps, ni une sorte d'excitation psycho mentale. Elle est le reflet de l'Être rendu visible dans tout ce que nous faisons. La culture n'est pas une question de quantité... on ne peut pas "consommer" de la culture. On peut toutefois la vivre – ou encore y être indifférent, ce qui est la mort de l'âme.

Quand la Culture prend forme et se socialise, on parle alors de Civilisation. Un retour à une culture globale est donc essentiel si l'on veut changer le monde pour qu'il soit nouveau, pour qu'il soit meilleur.

 

-Charles Goyette

21 mai 2009

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La crise des symboles

 


 

 

 

 

Comment notre civilisation en est-elle arrivée à perdre accès au langage symbolique qui permet de parler de l'être, de l'âme, des vertus et des principes?

 

Qu'est-il advenu des images qui ont du sens?

Rappelons que le langage symbolique est nécessaire pour exprimer la métaphysique, la transcendance, et les réalités non sensibles comme la Justice, la Fraternité, etc.

L'absence de symbole réduit tout au signe qui, lui, ne s'attache qu'aux choses sensibles, par exemple un signe d'arrêt octogonal au coin des rues ou des logos des chaînes de restauration rapide.

Réduire le symbole au signe, c'est donc faire de notre expérience humaine une coquille vide d'âme. C'est devenir un robot qui répond aux stimulus de ce qui est accepté par le conscient collectif.

Cette perte de relation au symbole rend la pensée contemporaine malade. Elle a perdu le sens de l'analogie. Elle est conformiste, dogmatique. Par exemple, la pensée dominante contemporaine ne peut pas imaginer d'autres solutions qu'économiques à la crise actuelle. Elle ne voit pas que la crise est humaine.

De l'homme libre-penseur et libre-rêveur, on est passé à l'homme de la masse esclave de ses instincts et manipulé comme une marionnette par les propagandistes.

Pour aider à réhabiliter le langage du symbole, voyons trois des aberrations historiques qui ont conduit au paradigme moderne, à cette société dénuée de sens.

Il y a d'abord le courant positiviste qui a prétendu que seules existent les choses mesurables, dénombrables. Quelle place reste-t-il alors à l'art (devenu simple décoration) et au sentiment religieux (canalisé de nos jours par les spectacles à grand déploiement des preachers ou par les pseudo états nirvaniques atteints dans les ashrams de l'Inde ).

Avec ce positivisme scientifique, nous en sommes arrivés à un monde de froides statistiques où l'on n'est qu'un numéro dans la machine sociale.

Les symboles ont aussi subi une réduction de sens par la psychanalyse freudienne. Toute expression d'un sens transcendantal y est considérée pathologique. Et cette pathologie provient exclusivement du "complexe d'Œdipe", c'est-à-dire le refoulement d'un conflit non résolu lors de la petite enfance entre la libido et sa censure.

L'erreur de Freud – erreur qui s'est socialisée – est que les images, les rites, les mythes ne peuvent être selon lui que des régressions affectives, donc des maladies. La théorie du complexe d'Œdipe a depuis longtemps été rejetée mais étrangement, cela ne s'est pas socialisé…

Troisièmement, les symboles ont aussi été réduits à des images dogmatiques pour protéger certaines doctrines puissantes. On est passé de l'imagination symbolique à la pensée directe qui refoule le transcendant, qui l'escamote. On ne s'est attaché qu'à la superficie du sens. L'image s'est fonctionnarisée, elle ne porte plus de potentiel d'illumination.

De tout cela il résulte que l'impérialisme de la froide raison a vidé les images de leur sens pour ne laisser que des coquilles vides. C'est "logique" pour notre civilisation qui fait la même chose avec la Terre, vidant celle-ci de ses ressources pour ne laisser que déserts sans vie.

La crise actuelle a des racines plus profondes que des malversations boursières. Elle tire ses racines dans l'indolence collective face à la destruction du sens de la vie.
 

-Charles Goyette

15 avril 2009

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Tout un univers
dans un oeuf de Pâques.

 

 

 

 

 

D’où nous vient l’ancienne coutume d’échanger des « Oeufs de Pâques » ? Entreprenons un périple vers les racines de l’humanité et nous verrons que la coutume des œufs de Pâques est plus profonde qu’elle ne paraît à première vue.

Madame Blavatsky rapporte que l’œuf est un des symboles les plus anciens qui soit. Il a été utilisé dans toutes les nations pour représenter l’origine et le secret de l’Être.

L’œuf, par sa forme de Cercle ou de Sphère, est aussi la représentation symbolique de l'Univers et de notre Terre. Ainsi la forme de notre planète doit nécessairement avoir été connue bien avant l’époque de Christophe Colomb… La connaissance de la forme de la Terre était même largement répandue depuis les temps les plus archaïques.

D’autre part en Inde ancienne, le dieu Brahmâ fut appelé Kâlahamsa, ce qui signifie le "Cygne de l'Eternité". Et le Cygne bien sûr est ovipare. Les védas enseignent ainsi que Brahmâ pond, au commencement de chaque Mahâmanvantara (la partie manifestée du cycle universel), un Oeuf d'Or en tant que symbole de l'Univers.

Pour une personne qui se propose d’observer, l’œuf apparaîtra comme un véritable miracle. C’est qu’à partir d’un Rien latent (potentiel), et sans autre apport que la chaleur, le germe devient une créature vivante et concrète qui s’actualise en brisant sa coquille.

Toujours pour l’observateur, cette naissance hors de la coquille est comme une épiphanie, comme l’apparition d’un être auto généré et auto créé.

L’œuf, c’est donc aussi l’image de tout être humain qui fait un travail « intérieur », imperceptible aux yeux des autres, mais pourtant bien réel et qui permet la naissance – et pourquoi pas la renaissance.

Il est ainsi tout à fait logique que la tradition des œufs de Pâques arrive au printemps, saison qui marque la renaissance de la Nature.
 

-Charles Goyette

11 avril 2009

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Tousignant - un silence de mort

 

 

 

 

 

 

Le Musée d'art contemporain de Montréal consacre au peintre Claude Tousignant la plus importante exposition de son histoire dédiée à un seul artiste. On y présente une rétrospective d'une carrière de quelque 50 ans consacrée à l'art abstrait.

Le plus fameux tableau de Tousignant est son "Monochrome orange". C'est un simple carré orange sans texture, sans forme, sans rythme, sans composition – bref sans "geste" artistique.

Monochrome Orange pose la question du silence, particulièrement aigue à notre époque où le bruit est omniprésent, tant sous forme de pollution visuelle que sonore, avec le bombardement de publicités tonitruantes qui accaparent toutes les ondes et avec les affiches publicitaires qui occupent l'espace visuel urbain.

Il y a peu de remises en question de cette pollution, de cette agression marchande où tout, même la culture, est inféodée à la domination de l'aspect économique.

L'étrange silence de Monochrome Orange est une sorte de coupe à blanc dans tout ce bruit. Mais le "silence" du tableau n'apporte ni de réponse ni de chemin vers une réponse. C'est l'œuvre d'art saignée de son sens.

C'est un tableau qui reste personnel à l'artiste, ce qui peut-être contribue à sa propre démarche, mais qui ne rejoint pas une dimension universelle, une ouverture sur l'âme comme pouvaient le faire les œuvres classiques qui, bien plus que "figuratives", étaient symboliques.

Le peintre Yves Klein, à l’occasion de son « Exposition du vide » constituée aussi de peintures monochromatiques, déclarait : « Vous avez tous eu conscience ce soir d’assister à un moment historique dans l’histoire de l’art universel. (…) c’est la brusque extrapolation de quatre millénaires de civilisation qui vient de trouver son couronnement exhaustif. »

Ainsi donc le couronnement artistique de la civilisation occidentale serait ces vides monochromes, ces "performances narcissiques", ces phénomènes détachés de leur noumène - tels des radeaux perdus en mer portés par le hasard des courants les plus lucratifs de la mode.

Le silence de ces œuvres est académique, froid, statique, cérébral.

C'est un silence de mort.

Pourtant, il existe bien un silence qui a du sens, un silence qui porte la vie et qui illumine la conscience. Un silence qui n'est ni une contestation du bruit, ni une amputation du sens. Il existe un silence qui est l'affirmation de soi. Il y a une "Voix du silence" qui a mené l'Humanité à réaliser des œuvres atemporelles infiniment fécondes.
 

-Charles Goyette

12 mars 2009

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