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C'est le
premier janvier qu'on célèbre le Nouvel An - soit
quelques jours après la "naissance de la lumière" au
solstice d'hiver. Si ce nouvel an est bien réel du point
de vue cosmique, la naissance de la Nature ne nous est
perceptible que bien plus tard.
C'est en fait à l'équinoxe vernal, donc au printemps,
que, plus près de nous sur notre Terre Gaïa, le nouvel
an se manifeste par la renaissance de la Nature. Le mot
printemps vient d'ailleurs du latin Primus (premier) et
Tempus (temps) ce qui traduit bien l'idée de
commencement d'un cycle.
Bien que nous sachions quelles saisons divisent l'année,
nous n'en percevons en général pas le caractère cyclique
- occupés que nous sommes à nos affaires urgentes. Comme
nous sommes enfants de Gaia, il serait pourtant utile de
mieux connaître ses cycles pour s'y accorder.
Ainsi le printemps est associé à la naissance de la vie.
C’est le moment où tout fleurit et s’ouvre aux bienfaits
des rayons du soleil. C'est l’éveil, le souffle qui
commence à se manifester. Une impulsion d'énergie
nouvelle se fait sentir pour tous. C'est d'ailleurs avec
le signe astrologique du Bélier, force d'impulsion, que
s'ouvre le printemps.
Puis vient l'été qui est la plénitude de la vie. Ce qui
s’était amorcé au printemps est maintenant totale
réalité. Il y a expansion de la vie et maturation des
fruits.
En automne, on récolte. La vie commence à décliner
doucement. Les feuilles perdent leur éclat et ne peuvent
plus rester attachées aux branches. L’or remplace le
vert. Du point de vue de la vie humaine, c'est l'âge
mûr. Mais ce déclin du corps n'est pas celui de l'âme
qui continue son ascension et qui sème les graines d'un
prochain printemps.
Arrive l'hiver et l'apparente mort de la nature, bien
que la vie reste latente dans la profondeur des racines.
Tout maintenant dort et se repose. Ce moment de repos
n'est pas définitif. Un nouveau printemps poindra après
l’hiver - ce sera une nouvelle naissance.
Si l'on fait de la Nature notre maître, on comprendra
que tout ce qui vit doit passer par des cycles. Il n'y a
ni expansion linéaire continue ni chaos anarchique
permanent.
La Nature nous enseigne aussi que tout ce qui vit
travaille et tend vers la perfection.
Pour ceux et celles qui rêvent de passer à une nouvelle
étape humaine, c'est en y travaillant avec constance et
en accord avec le cycle de la vie que l'on parviendra à
une Renaissance individuelle et collective.
Le
thème de ce "point de vue" reprend des idées d'un
article sur les saisons signé Delia Steinberg Guzman
dans la revue Acropolis :
http://www.nouvelleacropole.org/articles/article.asp?id=539
-Charles
Goyette
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