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En mars 2008 a eu lieu à Athènes
une conférence internationale sur le retour des biens
culturels à leur pays d'origine. Cette conférence visait
à étudier les cas de retours réussis ainsi que les
raisons qui ont permis de tels succès.
Les pays participants à cette conférence ont aussi
réfléchi aux aspects éthiques et juridiques, à la
diplomatie culturelle, aux musées et enfin à la
coopération internationale.
Avec les changements rapides de la société, il importe
de définir ce que sont les biens culturels préalablement
aux discussions sur leur retour.
Si une culture générale est bénéfique pour tous les
citoyens, elle devient obligatoire pour ceux qui
exercent des professions dont l'influence est indéniable
sur de larges groupes sociaux. C'est le cas du
journalisme qui a une importante responsabilité et qui
est normalement régi par un code de déontologie, une
sorte d'idéal d'intégrité journalistique.
À ce sujet, on a récemment pu lire un article de journal
qui décrivait des reproductions de pièces archéologiques
telles qu'on en trouve dans les boutiques de musées
comme "…des statuettes ésotériques en terre cuite".
De tels propos, propagés à des milliers de citoyens par
la diffusion de masse, témoignent des dérives graves
produites par l'ignorance et le manque de culture
générale.
Et
cette ignorance, en apparence négligeable, est en fait
la source de conflits, de haine, de stigmatisation, de
rumeurs et de toute une série de conditions qui mettent
à risque la civilisation même en érodant les valeurs
essentielles sans lesquelles elle ne peut exister.
Sans culture, pas de civilisation.
-Charles Goyette |