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Des études scientifiques
démontrent qu'entre le quotient intellectuel et la
capacité de concentration, c'est cette dernière qui
confère le plus grand avantage pour avoir du succès dans
nos entreprises, quelles qu'elles soient.
Or la capacité de concentration peut non seulement
s'acquérir mais on peut aussi l'enrichir si l'on y met
des efforts soutenus.
Il est donc valide de chercher à combler nos déficiences
de concentration pour mieux diriger notre vie et nos
entreprises vers le succès.
Nouvelle Acropole a récemment organisé une conférence
sur les enseignements tibétains concernant la
concentration. Ces enseignements anciens n'ont rien
perdu de leur actualité. C'est que les tibétains, comme
les autres cultures spirituelles, s'occupaient
d'éveiller en chaque personne les ressources latentes
permettant de se libérer de ce qui entrave notre
évolution.
Ainsi la philosophie, en tant que quête de sagesse et de
liberté intérieure, a toujours existé partout dans le
monde. Ce pourquoi les véritables écoles de
philosophies, aujourd'hui encore, puisent aux sagesses
tant d'Orient que d'Occident.
Pour la tradition tibétaine, la concentration va à
l'encontre de la dispersion, qui est représentée sous la
forme imagée d'un singe sautant de branche en branche.
Incapable de se fixer, la conscience répond aux appels
des appétits et désirs tant extérieurs qu'intérieurs.
La vie s'écoule en distractions successives et
continuelles, depuis les soirées perdues à regarder la
télévision jusqu'aux années passées à obtenir un diplôme
qui bien souvent laisse notre âme vide.
La quête de sagesse requiert concentration, c'est à dire
être "avec son centre". Et ce centre n'est pas physique,
c'est un alignement entre les plus nobles idéaux
humanistes et nos efforts pour les concrétiser.
Utilisée correctement, la concentration est un outil
d'éveil du meilleur en soi. Cet éveil, lorsqu'il est
réussi, génère un sens du service durable dont toute la
société bénéficie – en temps de crise ou non.
-Denis Bricnet
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