 |
Dans nos sociétés matériellement riches, nous avons
souvent beaucoup de difficultés à vivre le bonheur. À
tel point qu'il faut combler la détresse psychologique
par toutes sortes d'adjuvants allant des antidépresseurs
aux achats compulsifs.
Se pourrait-il que notre quête du bonheur soit faussée?
Que le bonheur ne réside pas dans l'accumulation de
gâteries ou dans l'excitation de satisfaire nos appétits
dès l'instant qu'ils apparaissent?
En fait le bonheur n'est pas quantifiable. Il ne se
trouve ni dans les choses parfaites ni dans une
recherche maladive de l'excellence à tout prix.
Le bonheur se trouve dans ce qui, grâce à nos efforts
conscients, grandit en nous.
Et l'on peut vérifier ce qui grandit en se posant des
questions simples pour faire régulièrement le point :
"Qu'ai-je compris de plus? Quelle lumière de sagesse
ai-je mis sur mon ancienne ignorance? Quel doute ai-je
dissipé par l'intelligence?"
Comment nourrir notre âme pour qu'elle grandisse? La
philosophie naturelle nous l'enseigne depuis des
millénaires :
- cultiver les meilleurs sentiments ;
- accepter que même les circonstances difficiles sont
positives pour notre évolution ;
- chercher ce qu'il y a de meilleur en toute chose et en
toute personne ;
- vivre avec pleine conscience chaque moment ;
- être attentionné pour les autres sans rien attendre en
retour ;
- se mettre au service d'un monde plus harmonieux, plus
juste ;
- accomplir les petites choses du quotidien avec joie.
Que rien de notre vie ne soit fait de manière banale.
Tous ces moyens - et bien d'autres - sont à la portée de
tous, peu importe les différences matérielles,
ethniques, religieuses, sociales qui existent entre les
humains.
Ce qu'il y a de commun à tous les êtres humains est la
possibilité de se mettre en quête de sagesse, de
réponses durables – et alors le Bonheur apparaît.
-Charles Goyette |