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Dans un article paru
récemment, nous apprenions qu’il existe un sens poussé
de la coopération chez les oiseaux; ceci confirmé par
les ornithologues qui estiment que près de 50% des
oiseaux vivent en coopération avec d’autres espèces
d’oiseaux.
Ils se regroupent pour échanger des services tels que la
recherche de sites de reproduction, des sources de
nourriture, la protection face aux prédateurs et tout
cela est nécessaire à leur survie même.
Cette structure sociale complexe ne date pas d’hier. Par
un long processus d’essais et erreurs, les oiseaux se
sont adaptés à un mode de vie coopératif où chacun
trouve son profit.
Une flèche évolutive vers la coopération qui évoque
analogiquement à la fois l'aventure et le défi mêmes de
la collectivité humaine…
Platon, dans La République, nous donne des exemples de
la formation d’une société humaine à ses débuts où
l’égoïsme prédomine et où chacun se préoccupe
exclusivement de ses besoins.
Alors personne ne jouira donc des avantages de la
coopération et de l’échange. Après de multiples essais,
erreurs, et souvent avec l'aide de la souffrance…, la
société devient adulte et chacun comprends l’intérêt de
mettre sa spécialisation au service de la communauté
pour que tous en bénéficient.
Alors intervient la nécessité de l’ouverture avec les
autres cultures voisines pour des échanges, une
coopération pour partager les connaissances, de
nouvelles idées, de nouvelles façons de faire et ainsi
découvrir qu’au-delà de toutes les différences, que ce
soit la couleur de la peau, la langue, le sexe, il y a
possibilité d’une réelle élévation vers des Idéaux
communs.
Ces Idéaux sont les puissants moteurs, les forces qui
animent les bonnes idées quotidiennes, la pensée droite;
ils inspirent les sentiments les plus nobles et les
actions les plus justes.
Pour plus d'un, c'est là une bonne voie pour co-opérer,
co-llaborer à l'avènement d'un futur plus humain.
-Thérèse Martin |