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Pour le
Dalaï Lama "la
capacité naturelle à éprouver de la compassion et un
authentique sentiment réciproque" sont des qualités
humaines hautement nécessaires à la résolution des
problèmes qui affectent gravement l'humanité.
Dans un article paru en septembre 2007 dans le
Washington Post, il rappelle que "les grands mouvements
humains proviennent d’initiatives humaines
individuelles" et qu'en conséquence "chacun de nous peut
inspirer les autres simplement en travaillant au
développement de nos propres motivations altruistes"
Car comment les problèmes humains pourraient-ils se
résoudre si l'individu ne s'intéresse pas à l'autre,
n'éprouve aucune empathie à son égard, ne l'écoute pas.
Cependant le
Dalaï
Lama, optimiste, considère que
l'humanité actuelle se trouve dans un "âge où
l’éducation et les capacités de l’esprit, non pas la
force physique, définissent les leaders".
Une récente recherche menée par les scientifiques du GAP
(Group for Attitudes and Persuasion) de l'Université
d'État de l'Ohio conclut que les personnes se trouvant
dans une position de pouvoir, se sentant en force, ne
remettent plus leurs idées en cause, qu'elles soient
positives ou négatives, et ont une tendance marquée à ne
pas tenir compte, à être indifférent à toute opinion
différente.
Le pouvoir ne corrompt pas. Mais la personne qui en
détient peut du même coup faussement croire que ce
pouvoir est le témoignage indiscutable de la vérité et
valeur de ses idées et des actions qui en découlent.
Aussi, elle n'a plus à se remettre en cause, ni à être
mis en cause. Alors, en quoi la pensée de l'autre peut-elle lui être
encore utile ?
L'étude suggère que la meilleure façon d'obtenir une
certaine attention envers une nouvelle opinion est de
l'exprimer au leader lorsqu'il se trouve dans une
situation où il se sent moins puissant.
Selon le
Dalaï
Lama la "responsabilité universelle - qui
est une préoccupation profonde envers tous les êtres
humains - est la clé de la survie de l'humanité"
Il reste du chemin à parcourir…
-Denis Bricnet |