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Le ciel visible n'est pas
qu'illuminé d'étoiles. Tous les astronomes amateurs,
même ceux munis de simples jumelles, peuvent en une
heure observer plusieurs objets brillants qui orbitent
autour de la Terre – des débris spatiaux.
Le NORAD (North American Aerospace Defense) maintient un
catalogue de ces débris et de leur orbite. On en
dénombre à ce jour 9 000 de plus de 10 cm (2006), et des
centaines de milliers de l'ordre du centimètre.
Il s'agit d'un problème croissant pour les nouvelles
missions spatiales, habitées ou non, qui doivent
composer avec la difficulté d'éviter toute collision
avec les débris laissés sur orbite depuis les débuts de
l'ère spatiale. En effet, même des objets millimétriques
peuvent être hautement dommageables en raison des
énormes différentiels de vitesse qui existent dans
l'espace.
Ces problèmes pourraient nous paraître inconséquents à
nous qui avons les deux pieds sur terre… Mais en fait,
par analogie, cela nous apprend entre autres que les
détails, au départ tout à fait insignifiants,
s'accentuent avec le temps et peuvent devenir
d'incontrôlables "problèmes monstres" si on les laisse
aller.
La croyance que son chemin de vie est linéaire ne répond
pas à l'expérience; la vie de chacun suit aussi la loi
naturelle des cycles. Ce que l'individu plante dans
l'orbite de sa vie, ici et maintenant, il le retrouvera
grandi à l'horizon de son futur.
Les philosophes de l'Inde ont synthétisé cette idée dans
le mot "karma"; toute activité qu'elle soit physique,
psychique ou mentale, aussi limitée et discrète
soit-elle, génère un effet qui devient lui-même une
cause agissante selon la nature de la force qui lui a
donné naissance.
Si selon le dicton chaque individu prévenu en vaut deux,
une bonne inspiration serait d'agir dans notre propre
vie avec qualité et vigilance envers toutes ces petites
choses, en apparence simples, voire insignifiantes, mais
semences ... de futures difficultés embarrassantes … ou à
l'envers de futures satisfactions.
Tout dépend de quoi chacun, dans sa vie, décide de
devenir le
disciple.
-Charles
Goyette |