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Les récentes tentatives de sauvetage des marchés
financiers américains par le gouvernement des États-Unis
vient de donner un grand coup dans le niveau
d'endettement de tous ses citoyens.
Fait anecdotique mais intéressant, la « National Debt
Clock » vient de manquer de chiffres.
Le commanditaire de cette œuvre architecturale, Seymour
Durst, voulait dénoncer le fort endettement de son pays,
3 000 milliards de $ en 1989. Il était loin de se douter
que moins de 20 ans plus tard, il faudrait ajouter un «
0 ».
La dette nationale américaine venant de dépasser les 10
000 milliards, on a dû sacrifier le signe de « $ » au
début de l'affichage pour le remplacer par un « 1 ».
L'endettement actuel dépasse clairement l'imagination…
Et il faut beaucoup de foi pour croire que le sauvetage
en cours soit durable.
Tous les états du monde occidental sacrifient de fortes
ressources économiques en ce moment sur l'autel des
marchés financiers globalisés. Ces sacrifices
pourront-ils calmer la soif du Dieu Argent qui ne se
nourrit pas de foi mais de spéculation ?
Comment un ordre établit sur des valeurs qui n'ont pas
de réalité en soi pourrait-il être durable, dès lors que
cet ordre n'est que le reflet des soubresauts émotifs de
spéculateurs opportunistes appuyés par une forte
désinformation ?
-Youri Pinard
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