Haut Commissaire de l'ONU aux droits de l'Homme, un job d'idéaliste.


 

La Canadienne Louise Arbour quitte ses fonctions de haute-commisaire de l’ONU aux droits de l’Homme après un mandat de 4 ans. Avant d’occuper ce poste, elle s’acquitta tour à tour des fonctions de procureure en chef du Tribunal pénal international (TPI) pour le Rwanda ainsi que pour l'ex-Yougoslavie, puis devint juge à la Cour suprême du Canada. Elle laisse derrière elle un tracé exemplaire de service et de courage dans l’exercice de ses fonctions.

Cest l’africaine Navanethem Pillay qui lui succèdera à ce poste le 1er septembre prochain. Madame Pillay, avocate et ardente défenseur des droits de l’homme, notamment sous le régime de l’apartheid, a été juge puis présidente au Tribunal pénal international des Nations-Unies pour le Rwanda.

La fonction de haute-commissaire de l’ONU doit garantir la défense et la protection des Droits de l’Homme, tels qu’exprimés dans la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme adoptée par l’ONU il y a 60 ans.

Les défis actuels sont immenses : contexte de crise alimentaire mondiale; conflits intra étatiques et de plus en plus complexes; violation des droits humains confiées en sous-traitance par des pays traditionnellement perçus comme respectueux de ces même droits.

L’adoption d’une charte des droits s’accompagne de la grande responsabilité de s’y conformer et exige des actions concrètes. « Vu que les principes fondamentaux de l’Organisation Internationale Nouvelle Acropole coïncident dans l’esprit et presque dans la lettre, aux principes de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme »*, les membres de Nouvelle Acropole sont de tout coeur engagés à perpétuer leur action humaniste partout dans le monde.

Le philosophe idéaliste est celui qui ressent ardemment la nécessité d’agir conformément à ses idéaux. À n’en pas douter, la fonction de haut-commissaire de l’ONU aux droits de l’Homme ne peut se passer d’une forte dose d’idéalisme. Non moins admirables sont tous ces idéalistes "anonymes" qui oeuvrent pour un monde nouveau et meilleur avec une détermination inébranble, jour après jour, sans attendre de se voir décerner des titres honorifiques.

*Extrait de la Résolution de l’Assemblée Générale de l’Organisation Internationale Nouvelle Acropole (OINA) le 9 avril 1998.

-Nathalie Loiselle
 

   

3 août 2008

IMPRIMER Nouvelle de société Nouvelle à la Une

© Nouvelle Acropole Canada