Deux études récentes démontrent la situation écologique
toujours plus précaire de notre planète. L'une des
études porte sur des observations qui concluent à la
diminution de la capacité de pollinisation des abeilles.
Les chercheurs ont trouvé que la pollution de l'air
interfère avec la capacité des abeilles de suivre
l'odeur des fleurs jusqu'à la source.
Ainsi les molécules émises par les fleurs voyagent dans
les grandes agglomérations modernes 4 fois moins loin
qu'avant l'apparition de celles-ci. Évidemment, les
abeilles et les autres insectes butineurs ont bien moins
de possibilité de repérer les sources.
Une autre étude concerne les grenouilles, ces batraciens
auxquels 2008 est dédiée. Cette étude indique que le
taux d'extinction des batraciens serait le plus
important de l'histoire après celui des dinosaures.
Près de la moitié des 6000 espèces connues sont menacées
d’extinction. Les problèmes qui déciment les grenouilles
sont un indicateur de la baisse de qualité de notre
environnement.
Ces indicateurs en apparence tout petits devraient
amener à réfléchir sur le fait que la Terre est un
immense système où tous les êtres sont en interrelation.
L'évidence est que sur Terre, chaque maillon de la
chaîne joue un rôle essentiel, quoique parfois effacé.
Enlevons un maillon et la chaîne est brisée.
Jean de la Fontaine écrivait: "On a souvent besoin d'un
plus petit que soi".
-Charles Goyette
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