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Maputo, Mozambique,
3 mai 2008, Journée mondiale de la liberté de la presse
...
Le Directeur général de l’UNESCO rappelle que cette
Journée mondiale rend hommage aux hommes et femmes qui
sont morts en s'efforçant de mettre à jour la vérité et
de la faire connaître.
Puis il remet le Prix de la liberté de la presse UNESCO-Guillermo Cano 2008 à Lydia Cacho Ribeiro,
journaliste mexicaine d’investigation, déjà
récipiendaire du Prix Francisco Ojeda du courage
journalistique.
.
La journaliste a connu l'emprisonnement et subi la torture.
Mais ni les menaces de mort répétées ni les tentatives
d'assassinat ne l'ont empêché de révéler l’implication
d’hommes d’affaires, de responsables politiques et de
trafiquants de drogue dans la prostitution et la
pornographie enfantine.
La veille, à
Montréal, Canada ...
Le journal La Presse publie un article d'un ancien
journaliste concernant "la disparition prochaine des
nouvelles à TQS". L'auteur qualifie ainsi le journalisme
qui se pratiquerait à TQS (1):
"sensationnalisme", " la plupart d'entre eux (reporters)
se contrefichent totalement des faits."; "attitude de:
«Vous êtes coupable, qu'avez-vous à déclarer pour votre
défense?»"; "malhonnêteté intellectuelle";
"je-m'en-foutisme des faits"; "dictature de l'opinion
facile"; "parodie" de nouvelles; "derby de démolition de
réputations"…
Le but de ce genre de journalisme serait-il celui-là
même que le fondateur de Hearst publishing déclarait au
XIXe: "the goal is to sell newspapers, not to report the
news" ?
Non!, TQS est "un des chiens de garde de la démocratie"
(2)
réplique dans La Presse Martin Robert, présentateur du
Journal du midi à TQS.
Quoiqu'il en soit, en 24 heures deux descriptions d'une
même profession furent délivrées à la population: d'un
coté "courage journalistique", intégrité, amour de la
justice et combat pour la vérité au péril de sa vie, de
l'autre "je-m'en-foutisme des faits" et "dictature de
l'opinion facile"…
A retenir: il ne suffit pas de lire les "nouvelles", il
faut savoir quel journalisme en est l'auteur. Celui de
l'amour courageux de la vérité ou celui du
"je-m'en-foutisme des faits" ?
(1) Source: cyberpresse
(2) Source: cyberpresse
-Denis Bricnet
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