Semaine de la protection civile. Quand le péril vient d’un mode de vie |
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Il est crucial de se préparer pour faire face à diverses
situations d'urgence, et diminuer les conséquences des
catastrophes. C'est là le message central de la semaine
de la Protection qui se tient du 4 au 10 mai 2008.
Les bouleversements croissants liés aux changements
climatiques font désormais partie de notre quotidien. Il
ne se passe pas une semaine sans catastrophes naturelles
ou produites par l’homme, telles : inondations,
cyclones, sécheresse, tornades, tremblement de terre, ou
encore déversement de produits chimiques, contamination
du sol, de l’eau et de l’air.
Selon le « worldometers », seulement pour le mois de
janvier 2008, un million d’hectares de forêt ont été
détruits et 815,000 tonnes de produits chimiques
toxiques ont été rejetés dans l’air, le sol, et les
eaux.
Comme l’écrit la philosophe Délia Steinberg Guzman «Vouloir vivre toujours mieux nous a conduit
à altérer le
monde et ces altérations ont causé du tort à double
titre : elles ont fait du tort à la Terre et elles ont
fait du tort aux êtres humains.»
Une protection civile dotée d'un savoir faire technique
et pratique est certes indispensable et il convient de
coopérer, collaborer et suivre avec sérieux et
détermination ses consignes. Mais la prévention essentielle positive est beaucoup plus que d'apprendre à se barricader avec quelques provisions.
Elle consiste à déraciner les causes nocives et destructrices et cela exige un changement radical du mode de pensée contemporain et de la façon de vivre et de se relier qui en est le miroir conforme.
-Denis Bricnet et Céline Bouchard |
09 mai 2008 |
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