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En proclamant le 21 mars Journée Internationale pour
l’élimination de la discrimination raciale, en 1966,
l’Assemblée générale des Nations unies engageait la
communauté internationale à intensifier ses efforts pour
éliminer toutes les formes de discrimination raciale.
L’organisation de cette journée est nécessaire pour
sensibiliser la société à toutes les formes de
discrimination encore présentes aujourd’hui. Cette
discrimination prend plusieurs formes et est aggravée
par la crise économique qui entraîne des comportements
d’exclusion vis-à-vis des émigrants et de tous ceux qui
sont considérés comme "différents".
Les diverses solutions apportées à ce problème par
divers organismes et les mesures prises que ce soit
économiques, politiques ou juridiques s’avèrent
insuffisantes à enrayer ce phénomène de rejet de ce qui
est autre.
L’insécurité, la peur, le manque de solidarité sociale,
l’indifférence devant la douleur d’autrui, l’égoïsme, la
violence quotidienne que les médias nous révèlent sont
des symptômes de cet ostracisme et du repli et de
l’enfermement de chacun dans sa bulle soi-disant
protectrice.
Nous l’avons entre aperçu avec la commission
Bouchard/Taylor sur les accommodements raisonnables;
l’ignorance et la crainte irrationnelle de l'altérité se
sont également exprimées.
Le remède demande un changement de mentalité et de
comportement fondé sur une connaissance plus approfondie
des autres cultures et par une éducation d’ouverture et
de compréhension de l’autre.
Vivre la diversité culturelle comme source
d’enrichissement mutuel et de progrès social. Développer
les véritables valeurs humanistes de solidarité, de
tolérance, de liberté de pensée et de croyance, de
respect et dignité de la personne humaine et les faire
aimer de notre jeunesse qui est notre Avenir.
Reconnaître l’autre comme être humain, comme un frère et
découvrir qu’au-delà des différences de langue, couleur
ou sexe, il y a une unité et c’est l’Humanité en
évolution.
-Thérèse Martin
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