De la compassion envers les porcs ?

 

Les porcs sont trop stressés. Il faut que cela change. Agriculture et Agroalimentaire Canada veut que des données scientifiques conduisent le code de pratique pour les soins aux animaux.

La science engagée pour le bien-être des animaux ?

Aujourd'hui on n'élève plus des animaux, on "produit" des porcs, poulets, dindons, poissons, etc. comme on produits des pneus, des vis et des clous, bref des objets. La production parfaite c'est celle qui pourrait être entièrement automatisée, comme dans une chaîne de montage.

Certains porcs sont cependant plus valorisés que les pneus... à cause de leur "valeur génétique en terme de caractères d'intérêts économiques" comme la "croissance rapide" et le "rendement en maigre élevé":

Les races élues de la production porcine sont celles qui répondent à ces caractères. Les autres doivent leur céder la place. Que la diversité en pâtisse est une considération hors critères.

Plus vite gros-en-maigre, plus vite à l'abattoir, plus vite profitable; voilà ce qu'est un bon "cycle de production". Quand on produit 30 millions de porcs canadiens par an, on ne chôme pas et un cochon c'est un processus biochimique pas une créature qui doit traîner dans les prés.

Si le stress gêne c'est parce qu'il "affecte la qualité et le goût de la viande", représente un "risque pour la santé consommateur" à cause des changements qu'il induit dans la "chimie interne" de la chose.

Et si personne dans "l'industrie" ne se risquerait à faire du mal aux animaux, c'est " parce que cela entraîne d'importantes pertes économiques"

En fait un porc, un poulet, un dindon, un poisson, parce que "produits", ne sont plus des animaux, mais de la viande industrielle à pattes, ailes ou nageoires, pas de quoi en faire… un plat.

Le Dalai Lama enseigne que la compassion intègre toutes les créatures vivantes…

 

-Denis Bricnet
 

12 mars 2008

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