Ce n'est pas pour rien que l'UNESCO a fait de 2007 l'année de Rûmî
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Pour commémorer le 800ème anniversaire de la naissance du grand philosophe, mystique et poète persan Djalal Al-Din RUMI, l'association philatéliste d'Iran a publié un timbre portant le sceau de l'UNESCO et reproduisant une partie d'un tableau peint par Mahmud Farschian, peintre iranien de réputation internationale.
Le tableau représente Rûmî et son maître Shams de
Tabriz, un derviche errant qui devint son maître
spirituel. Suite à la disparition mystérieuse de Shams,
Rûmî institua le samâ, cérémonie et pratique
spirituelles, impliquant la musique et la danse, de la
confrérie des derviches tourneurs (tarîqa Mawlawîya)
Rûmî, que l’Islam désigne comme «Notre Maître» (Mawlânâ),
pouvait écrire aussi bien en persan, en arabe, en turc
qu'en grec. Sa philosophie spirituelle, profondément
humaniste, ouvre un sentier intelligent et pratique
visant la parfaite réalisation de l'être en mobilisant
le corps, l'âme et l'esprit.
Ce n'est pas parce que Rûmî est l'un des poètes les plus
lus aux États-Unis
que l'UNESCO a fait de 2007 son année; c'est parce son
enseignement est porteur de valeurs spirituelles qui
font cruellement défaut à la société moderne et qui lui
sont cependant nécessaires, tant pour aujourd'hui que pour son avenir.
Rûmî montre ce qu'il faut être et ce qu'il faut faire
pour que ces valeurs essentielles et pacifiantes vivent
dans le cœur des hommes et illuminent et conduisent la
société.
Une rencontre avec Rûmî est profitable, car 8 siècles
après sa naissance, elle reste d'actualité, et plus
encore elle est porteuse d'avenir. Non, ce n'est pas
pour rien que l'UNESCO a fait de 2007 l'année de Rûmî. http://www.worldphilosophyday.ca/2007/3_journee2007 _f/PhiloDay_nov25_Montreal.html
-Denis Bricnet
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20 novembre 2007 |
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