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Octobre 2007- L'Organisation des
Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO)
a indiqué que la planète dispose de suffisamment de
ressources pour nourrir l'ensemble de la population
mondiale. Pourtant 854 millions de personnes dans le
monde souffrent de la faim de manière chronique - un
chiffre en progression ces dernières années.
Le droit à l'alimentation est essentiel pour jouir des
autres droits. En effet, comment une personne affamée
pourrait-elle jouir du droit à l'éducation, du droit à
être reconnu devant la loi, du droit à la propriété, du
droit à la liberté de pensée... ?
L'alimentation fait aujourd'hui l'objet de tractations
économiques importantes. Plusieurs pays fortunés, ayant
pourtant signé les conventions humanitaires
internationales, ont des politiques commerciales dont
les conséquences sont clairement négatives sur le
respect des droits humains dans d'autres pays. Il semble
que prime la loi du plus fort au détriment de
l'humanisme de base.
Les entreprises transnationales se jouent souvent des
droits de l'homme en mettant en concurrence des pays
dits "en voie de développement". En fait, ces
entreprises en apparence anonymes sont certainement
dirigées par des gens.
Ce n'est pas l'entreprise elle-même qui prend des
décisions, il faut bien une intervention humaine dans
des conseils d'administration pour qu'il y ait décision…
Mais ici encore, le profit à court terme est souvent
prioritaire sur le respect de la dignité humaine.
Alors que peut-on faire? Les simples citoyens ne sont
pas condamnés à subir la dégradation de l'état du monde.
Chaque personne qui prend conscience d'elle-même en tant
qu'Être devient un rempart contre les indignités.
-Charles Goyette
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