Un petit caprice avec ça ?

 

"Si les caprices des uns et les religions des autres sont mis sur le même pied, c'est comme nier les religions" a répondu à un citoyen Charles Taylor, coprésident de la Commission de consultation sur les pratiques d'accommodement reliées aux différences culturelles (Québec)

Voilà un grave symptôme publiquement affirmé: le relativisme exalté qui fait faussement croire que "tout-se-vaut".

Sauf que cette même fausse croyance s'accompagne toujours de la fausse conviction que le critère du vrai c'est "ce-que-j'ai-dans-le-goût" et celui du faux "ce-que-je-n'ai-pas-dans-le-goût". Alors finalement tout se vaut sauf l'individu qui le pense et qui, grâce à ce qu'il ou a ou pas dans le goût, peut dire à tous les autres ce qui est bien et ce qui ne l'est pas.

Si en plus de cette position d'auto aveuglement fortement égocentrée et guère réjouissante s'ajoute le comportement capricieux, qui consiste à vouloir tout ramener à soi, il faut vraiment craindre le pire.

" On doit donc avoir en tout un seul but : identifier son intérêt particulier à l’intérêt général ; ramener tout à soi, c’est dissoudre complètement la communauté des hommes."
(Des devoirs (De officiis), Cicéron)

 

-Sophie Roberge
 


 

22 octobre 2007

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