La semaine de relâche est
terminée mais pas le relâchement…
La semaine de relâche est terminée et le travail a repris. Cette
semaine tant attendue a peut-être été bénéfique pour le corps.
Cependant, une nouvelle fois, la reprise s’avère encore plutôt
difficile pour nombre d’individus.
Pourquoi est-ce ainsi? C’est que la semaine de relâche est prise
comme un arrêt total des activités et non comme un simple
ralentissement. Il en va de même pour tout type d’arrêt, que ce
soit pour les vacances estivales ou même simplement, lors de
l’arrêt les fins de semaine.
C’est la rupture du rythme qui s’avère problématique.
Les gens qui font une vie totalement différente lors de leurs
fins de semaine comparativement à ce qu’ils font la semaine,
vivent à chaque retour de congé, la même difficulté à reprendre
le rythme.
Alors, comment peut on remédier à ce problème?
Simplement en gardant à l’agenda une certaine quantité
d’activités que l’on fait quotidiennement.
Par exemple, la fin de semaine ou lorsqu’on est en vacances, on
peut se lever un peu plus tard le matin sans toutefois passer
l’avant-midi complet au lit!
On peut aussi profiter des activités de détentes tout en se
gardant un espace réservé à la lecture et aux jeux éducatifs.
Quelle belle occasion pour les parents de s’intéresser aux
travaux de leurs petits et en même temps, de tisser les liens
solides d’échange et de partage.
Cela s’avère bénéfique pour tous, car reprendre le rythme du
travail, des travaux scolaires des enfants, les déplacements, la
préparation des repas et des autres tâches ménagères, s’avère
une entreprise périlleuse lorsqu’on rompt à tous cinq jours le
rythme. On se retrouve en constante adaptation.
Peut-être serait-il intéressant d’envisager les prochaines
vacances sous cet angle et de voir en ces temps bénis qu’offrent
les vacances, un temps régénérant et non une rupture avec le
quotidien.
Mireille
(Montréal)
15 mars 2008 |
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