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En ce qui concerne les OGM, nous
avons déjà justifié,
dans un précédent article, notre intérêt particulier
envers Monsanto par le fait qu’ils produisent 90% des
semences OGM dans le monde. Nous avons aussi illustré le
caractère philosophique de la problématique OGM dans un
article intitulé
L’amarante réfléchie, Monsanto aussi. Ce n’est pas
que nous souhaitions nous acharner contre une
corporation plutôt qu’une autre, mais nous avons de la
suite dans les idées…
Les marchands de semences OGM
ont soigneusement entretenu l’invraisemblable mythe de «
l’équivalence en substance » qui n’a d’égal dans
l’imaginaire moderne que celui de la puissante « Main
Invisible » assurant la cohérence de notre système
économique. Selon la légende racontée par
l’agrobusiness, il n’y aurait pas de différence
significative entre, par exemple, le maïs naturel et les
variétés de maïs dont on a modifié les gènes. Par un
curieux tour de magie, on aurait permis que les maïs MON
810 et MON 863 synthétisent d’eux-mêmes une toxine BT
tuant les insectes qui les mangent, mais sans nuire au
humains qui les retrouvent dans la chaîne alimentaire.
Radio-Canada se faisait
récemment le relais d’un article scientifique de l’International
Journal of Biological Sciences au sujet des tests
sur ces mêmes produits en titrant : «
Monsanto, du maïs Toxique? ».
On apprend dans cette nouvelle
que : «Des tests confidentiels de la multinationale,
qui ont mené à la mise en marché de ces produits, ont
été contre expertisés par des chercheurs du Comité de
recherche et d'informations indépendantes sur le génie
génétique (CRIIGEN) et des universités de Caen et de
Rouen. Les chercheurs français estiment que ces OGM ne
sont pas assez sécuritaires pour être commercialisés.
Les effets secondaires liés à leur consommation
incluraient une toxicité sur le foie et les reins. La
contre analyse met également en lumière d'autres effets
sur le coeur, les glandes surrénales, les cellules
sanguines et la rate des mammifères. »
Nous nous indignons, avec le
CRIIGEN, du fait que les autorisations de mise en marché
de la plupart des pays soient encore aujourd’hui basées
sur les tests truqués des producteurs eux-mêmes.
Vous est-il déjà arrivé d’être
tenté de cacher une partie de la vérité lorsque cela
vous était commode?
Et croyez-vous que les
multinationales de l’agrobusiness ne cèdent pas à cette
tentation? |
12 janvier 2010 |
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