L’école à la maison.

 


 

 

Selon le philosophe Platon, « le commencement, en toute chose, est ce qu’il y a de plus important, particulièrement pour un être jeune et tendre. C’est surtout alors en effet qu’on le façonne et qu’il reçoit l’empreinte dont on veut le marquer.» (1).

L'Association québécoise pour l'éducation à domicile (AQED) évalue à entre 2500 et 5000 le nombre d’enfants qui reçoivent leur éducation à domicile au Québec.

Christine Brabant, de la faculté d’éducation de l’Université de Sherbrooke, première à réaliser une étude (2) sur le sujet, affirme : « J'ai constaté que les motivations des familles québécoises étaient différentes de celles des Américains et des Canadiens anglais. Ici, les parents n'agissent pas tant par conviction religieuse ou antiétatisme. Le plus souvent, ils ont un projet éducatif familial propre et sont insatisfaits du système scolaire actuel. »…« Les résultats sont positifs partout. Les enfants qui apprennent à la maison réussissent mieux, et leur développement social et émotif ainsi que leur insertion sociale sont égaux ou supérieurs aux moyennes des enfants scolarisés ».

Parmi les raisons les plus importantes citées par les parents pour justifier leur choix dans l’étude de Christine Brabant, on retrouve l’environnement familial considéré plus propice à l’épanouissement intellectuel et affectif des enfants, l’insatisfaction envers le système scolaire, tant au niveau organisationnel qu’au niveau de la violence présente, ou encore pour répondre à la précocité ou aux difficultés particulières de l’enfant.

Peu importe le moyen pour y parvenir (à la maison ou au travers du système scolaire), l’important est de donner à chaque enfant une éducation qui lui permettra d’éveiller son âme et de civiliser son monde intérieur, le rendant ainsi apte à participer pleinement de la bonne marche de la collectivité.
 

-Nathalie Loiselle
 

   

1er octobre 2008

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