« J’ai serré la
main du diable »
Un combat contre l’indifférence
Voici bientôt sur nos écrans un long métrage relatant à nouveau,
sous le regard du héros qui n’arrive pas à sauver les vies qu’il
était venu protéger, l’inaction de la communauté internationale
devant les horreurs du génocide Rwandais.
Cette histoire répond à "l’archétype" de toutes les situations
d’épreuves. Face à l’épreuve, les natures humaines se démarquent
: les uns fuient, les autres abusent. Et parfois, les héros se
manifestent.
Dans la perception de nombreux Nord Américains, il s’agit d’une
tragédie toute africaine. Toute ? Non. Le tragique c'est surtout
et avant ce que l'histoire récente de l'humanité montre: la
dérive barbare peut se travestir de tous les habits, même des
plus rationnels, et se déchaîner sur tous les continents. Il
n'est peut-être pas très sage de croire s'en être soi-même
libéré…
Le L-G Dallaire, incarne ici tout être humain plongé dans une
horreur qui n’est malheureusement pas inhumaine. Son message :
Les horreurs peuvent être évitées si l’humain vainc l’inertie de
l’indifférence, le côté obscure de sa nature.
En visionnant ce film, il conviendra de se demander de quelle
nature on est, individuellement. Peut-on contacter, en son fort
intérieur, un sens minimal de la mission?
19 septembre 2007 |
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